Ilfaudrait savoir comment on définit une baraque à frites. Parce que si on parle d'un machin qui vend des fricadelles et compagnie j'en ai jamais vu de ma vie d'où je viens. À mon avis ce qu'ils considèrent comme étant une baraque à frite dans le Sud sur cette carte n'a rien à voir avec les baraques à frites du Nord. 52. Partager. Signaler Sauvegarder. niveau 2 · il y a 1 a. France
La question de l’origine des frites passionne tous les média depuis le XXe siècle, chacun y est allé de son grain de sel pour discerner le vrai du faux de cette intrigante histoire. Et si nous sommes aujourd’hui certains qu’une frite est un bâtonnet de pomme de terre frit dans la graisse par une double cuisson, vous allez voir que son histoire a de quoi mettre de l’huile sur le feu des relations internationales. Une histoire qui donne la patate Les Américains appellent sans complexe french fries ces délicieux bâtonnets de pomme de terre frits dorés à souhait. Mais n’allez pas dire à un Belge que la frite est française ou inversement, vous risqueriez de repartir en en ayant gros sur la patate. Parce que concernant l’origine de ce plat, Français et Belges se frittent depuis déjà deux siècles pour en revendiquer la paternité. Plutôt que de se renvoyer la patate chaude ces deux-là voudraient bien plutôt la garder pour eux dans leur friteuse. Une origine parisienne En 1899 la patate est devenue l’aliment de base chez les Français, mais il a fallu du temps pour en arriver là et pouvoir chanter Lundi des patates, mardi des patates… ». Remontons au XVIIIe siècle quand Frédéric II, roi de Prusse, sauve son peuple de la famine pendant la guerre de Sept Ans 1756-1763 en promouvant le premier cet aliment désaimé la pomme de terre. C’est peu après qu’Antoine Parmentier le suivra et popularisera ce tubercule en France dans la deuxième moitié du XVIIIe on est encore loin de trouver des frites dans les ménages Français. Et pour sûr, la graisse était un produit de luxe à cette époque alors on ne va pas la gaspiller pour y plonger des pommes de terre qu’on n’apprécie que très modérément ! Il faut se promener dans les rues de Paris, au milieu des marchands ambulants portant de grosses bassines de friture pleine d’une graisse bouillante, pour acheter les premières rondelles de pomme-frites enrobées de pâte à beignet. Ici naît la frite mais nous ne connaîtrons jamais le nom de celui qui a donné son premier bain de graisse aux pommes de terre. Nous pouvons cependant affirmer aujourd’hui que c’est bien par le commerce puis par les cuisiniers professionnels que les frites sont sorties de la rue parisienne pour régaler de plus en plus de c’est par un Allemand que ce met croustillant va faire tâche d’huile et acquérir contre toute attente ses lettres de noblesse. Frédéric Krieger, appelé Monsieur Fritz, né en Bavière en 1817 était un musicien de foire qui, fatigué d’être peu rémunéré et mal considéré, décida de changer de vie en se faisant engager comme apprenti, chez Pèlerin, dans une rôtisserie rue Montmartre à Paris. C’est là qu’il découvre ce qui sera le délice de sa vie les pommes de terre frites qui régalaient depuis quelques décennies déjà les Parisiens. Qu’à cela ne tienne, ambitieux et entreprenant, Krieger part sur les routes vendre ce qu’il sait désormais faire de mieux des frites ! La Belgique pour Terre Promise De retour en Belgique qu’il connaît bien, Monsieur Fritz comme il se fait désormais appeler, troque la rondelle de patate pour le bâtonnet et vend foire après foire ses frites au grand régal des Belges. La première baraque à frites est née. Partout on l’attend car il était rare dans les années 1850 de pouvoir manger du gras croustillant à si bon prix. Son commerce est si florissant qu’il finit par ouvrir son propre restaurant à Liège. C’est un franc succès ! La frite rayonne désormais en Belgique et devient un véritable phénomène national. Un musée de la frite Si de passage à Bruges vous voulez épater vos amis par une visite culturelle qui donne la patate, rendez-vous au musée de la Frite, implanté dans le Saaihalle, un des plus beaux bâtiments de Bruges datant du XIVe les Belges ont su s’approprier l’histoire de la frite, devenu symbole d’un savoir vivre national inscrit à leur patrimoine immatériel. Au Frietmuseum, on vous expliquera tout sur l’histoire de la pomme de terre jusqu’au secret d’une bonne frite que vous pourrez même vous dira aussi que la frite est née en Belgique mais alors nous comptons sur vous pour leur rappeler d’où elle vient véritablement ! Notre recette de grand-mère Pour des frites réussies rien de plus simple découpez vos pommes de terre de type Bintje en bâtonnets, portez l’huile de friture à ébullition, faites cuire une première fois les frites pendant sept minutes. Les retirer du feu et laissez refroidir et au moment de passer à table plongez-les à nouveau dans l’huile bouillante pendant quatre minutes. Elles seront dorées, alors vous pourrez chanter avec Thomas Dutronc son improvisation culinaire on veut des graisses saturées, ras-le cul de ce régime, prenez des tubercules, des pommes de terre, vous savez ces tubercules, coupez-les en fines lamelles, plongez-les dans l’huile bouillante, salez-les, et vous aurez des frites, ni Dieu ni maître, mais des frites bordel ! ». Par Marie Duris,
Originaired'Haubourdin, dans la banlieue de Lille, il a débarqué dans le sud voilà des années, mais c'est seulement l'an dernier qu'il a réalisé son rêve :
ForumsMMOWorld of WarcraftL'Auberge du Dragon NoirComment devenir MJ Je m'adresse a tout les mj pour savoir comment le devenir même si j'ai aucune chanceet la formation mci!!! 08/06/2006, 09h54 J'ai pas tout compris au site tu pourrai me résumé stp!!! 08/06/2006, 10h02 c'est le site de "recrutement" de blizzard, là ou il faut aller si tu cherche un boulot chez eux. 08/06/2006, 10h04 Tu ne serai pas mj par hasard???? 08/06/2006, 10h12 Publié par Barbeu Tu ne serai pas mj par hasard???? Non. Le lien donné est en lien direct sur la page d'accueil du site officiel de wow-europe. Si tu avais pris la peine de chercher, tu aurais trouver sans problème. Un truc aussi... Si tu n'es pas capable de comprendre la page, laisse tomber ce boulot. C'est pas un job d'été ou une baraque à fric/frite. 08/06/2006, 10h19 je doute que des MJ fréquentent JoL edit je plussoie fartha 08/06/2006, 10h19 T'inquiète fartha je voulais juste me renseigner pour savoir comment sa marcher.... Je n'ai que 14 ans^^ 08/06/2006, 11h39 D'ici à ce que tu aies l'âge pour l'être en considérant que tu y vas à tes 18 ans World of Warcraft ne sera sans doute plus = 08/06/2006, 11h54 Il n'y a pas de formation de MJ et la plupart sont d'anciens MJ La formation existante la plus proche serait des etudes de comm en ayant un anglais/francais parfais + des bases dans d'autre langues 08/06/2006, 12h07 Le jour où les GM WoW viendront lire sur JoL... C'est qu'on aura des serveurs correct et que le jeu sera exempt de tout bugs 08/06/2006, 13h06 -Tu as fais quoi comme étude? -Je suis en L3 formation MJ, trop galaire les cours d'efficacité / Je suis sur qu'ils remontent les notes chez Blizzard pour que certain réussissent l'examen. 08/06/2006, 13h12 Publié par Galor D'ici à ce que tu aies l'âge pour l'être en considérant que tu y vas à tes 18 ans World of Warcraft ne sera sans doute plus = Et pourquoi ça ? La durée vie d'un MMORPG de l'ampleur de WoW est loin d'être courte. Everquest a été lancé 16 mars 1999 et pourtant un add-on est sorti fin février 2006. Je vois mal ce qui empêcherait WoW de survivre encore quatre ans. Le jeu est loin d'être moribond, bien au contraire. 08/06/2006, 14h48 Publié par Elric Et pourquoi ça ? La durée vie d'un MMORPG de l'ampleur de WoW est loin d'être courte. Everquest a été lancé 16 mars 1999 et pourtant un add-on est sorti fin février 2006. Je vois mal ce qui empêcherait WoW de survivre encore quatre ans. Le jeu est loin d'être moribond, bien au contraire. C'est quand même dur de comparer EQ et WoW. L'un était le jeu connu pour être le plus addictif et l'autre le jeu le plus grand public. Ils sont pas sur le même terrain et n'ont pas le même public, ça m'étonnerais que WoW survive aussi longtemps que EQ sauf si les add-ons apportent vraiment qqch comme la possibilité de changer la couleur des armures, les coiffures, du contenu hlvl/midlvl/endgame autre que du monster bashing 08/06/2006, 15h40 Publié par Elric Et pourquoi ça ? La durée vie d'un MMORPG de l'ampleur de WoW est loin d'être courte. Everquest a été lancé 16 mars 1999 et pourtant un add-on est sorti fin février 2006. Je vois mal ce qui empêcherait WoW de survivre encore quatre ans. Le jeu est loin d'être moribond, bien au contraire. Parce que WoW est un jeu misant tous sur les contenus des instances HL et ce n'est pas quelque chose d'inépuisable une fois que toutes les techniques réalisables compte tenus des skills de chaque classe seront exploités ca deviendra répétitif. Et c'est deja le cas a priori pour naxxramas avec des techniques a utiliser qui sont vues et revues alors je donne actuellement pas 4 ans a wow du moins pour garder les joueurs réguliers. Apres je pense que Blizzard sait rebondir on verra bien 08/06/2006, 15h52 Je suis decu , j'arrive au boulot , je vais sur jol , je vois un titre comme ca et c'est meme pas un fake / Vouloir devenir MJ c'est comme vouloir devenir flic irl ? C'est des gros frustres qui prennent les joueurs pour des peons parce qu'ils sont MJ's ;p __________________ Amour et Paix 08/06/2006, 16h21 [HS on]Pour être plus efficace on leur en donne peut être pas les moyens, en général je suis toujours tombé sur des gens compréhensif. Et même qd mon souçis n'est pas résolu car ils n'en ont peut être pas le pouvoir ou le droit , et bien il n'y a pas mort d'homme non plus.[HS off] Sinon sur la longévité de wow, j'y crois assez bien, ça dépendra surtout des patchs et des extensions surtout si ils se tournent de plus en plus vers le pvp, c'est mon opinion. Daoc a bien 4 ans, la sortit de TOA a fait partir pas mal de monde parait il et le jeu est toujours là essoufflé je trouve mais encore là ! . 08/06/2006, 16h58 Publié par Okanasetage Je suis decu , j'arrive au boulot , je vais sur jol , je vois un titre comme ca et c'est meme pas un fake / Vouloir devenir MJ c'est comme vouloir devenir flic irl ? C'est des gros frustres qui prennent les joueurs pour des peons parce qu'ils sont MJ's ;p Pardon, mais j'ai été aide-anim, modo et dev pour t4c, le boulot d'un mj en somme. Et je suis loin de l'avoir fait par frustration. Deja, le plaisir de faire avancé le serveur, de découvrir le versant arrière de la scène, ensuite le fait de s'impliquer vraiment dans quelque chose qu'on aime, ça compte énormément. J'ai été dans une équipe géniale, je crois qu'il n'y avait pas un seul d'entre nous qui ne passait pas tout son temps libre a tenter de faire avancer le serveur. Soudés, s'engueulant sur des conneries, chacun passionnés par ce qu'ils faisaient, perso j'ai des souvenirs intarissables... et suis contente de les avoir. Bisous Teddy, si tu passes par là Si tu penses que ça se résume a une frustration quelconque, bah, c'est que tu n'as rien compris. Ambe, *ange* \o/ 08/06/2006, 21h28 T4C ca pogne tout de toute facon 08/06/2006, 21h30 Blizard Mj = Fakeman + Glandeur sa me parait bien ! Aguilar pas non compris 08/06/2006, 21h33 Publié par Ambrae Pardon, mais j'ai été aide-anim, modo et dev pour t4c, le boulot d'un mj en somme. Et je suis loin de l'avoir fait par frustration. Deja, le plaisir de faire avancé le serveur, de découvrir le versant arrière de la scène, ensuite le fait de s'impliquer vraiment dans quelque chose qu'on aime, ça compte énormément. J'ai été dans une équipe géniale, je crois qu'il n'y avait pas un seul d'entre nous qui ne passait pas tout son temps libre a tenter de faire avancer le serveur. Soudés, s'engueulant sur des conneries, chacun passionnés par ce qu'ils faisaient, perso j'ai des souvenirs intarissables... et suis contente de les avoir. Bisous Teddy, si tu passes par là Si tu penses que ça se résume a une frustration quelconque, bah, c'est que tu n'as rien compris. Ambe, *ange* \o/ Je parlais que de la relation que j'avais eu avec les GM's francais de WoW , je doute pas que sur d'autres jeux , il y en ait des biens et au vu de la reponse , tu me parais bien Enfin ceux que j'ai eu en send , m'ont tjs pris de haut , j'ai eu quelques soucis de quetes et a chaque fois , ils m'envoyaient ballader , genre si ca marche pas c'est que tu t'y prends mal, du coup , j'ai du en abandonner 36 15 ma life , dsl ... Donc ! ma reponse est forcement pas objective. __________________ Amour et Paix 08/06/2006, 21h46 Publié par InoX Blizard Mj = Fakeman + Glandeur sa me parait bien ! Aguilar pas non compris huhu, pas non compris non plus toi dire 08/06/2006, 22h00 Publié par WaIdorf C'est qu'on aura des serveurs correct et que le jeu sera exempt de tout bugs Appelle-moi le jour que tu trouve un jeux ou mmoprg exempté de tout bugs ***** Ambrae être animateur d'un serveur sur t4c et diffèrent qu'être MJ sur WoW Tu as moins de liberté et plus de contrainte . Mais je suis d'accord avec toi dans ta penser , Mj c'est pas issu d'un joueur frustré ... Et c'est pareil pour policier enfin il y a des cons partout après 08/06/2006, 22h00 Les commandes GM sont quand même vachement plus fun sur T4C que sur WoW 08/06/2006, 22h06 Publié par Wormz .. Tu pense auxquelles ? ^^ 08/06/2006, 22h11 ForumsMMOWorld of WarcraftL'Auberge du Dragon NoirComment devenir MJ
chaudecomme une baraque à frites Übersetzung, Französisch - Englisch Wörterbuch, Siehe auch , biespiele, konjugation Übersetzung Context
logo-webcdlogo-mobilelogo News News Franchises Restauration à thème FRITES CITY L’enseigne Frites City c’est avant tout la réussite du projet de Marc et Marguerite De Bosschere. Un couple de Flamands expatriés sur la Côte-d’Azur où ils ont ouvert en 1980 leur tout premier restaurant en corner dans la ville de Menton. Le couple de restaurateurs Belges rencontre rapidement le succès avec ce concept de restauration à emporter, un modèle encore peu répandu dans les années 1980. Cette réussite les incite à ouvrir un, puis deux autres restaurants à Roquebrune-Cap-Martin et Nice, avant d’envisager un développement à plus grande échelle en s’ouvrant à la franchise. Depuis 2011, l’enseigne Frites City permet ainsi aux entrepreneurs indépendants d’ouvrir une friterie en s’appuyant sur plus de 30 années d’expérience et de savoir-faire. Le concept Frites City a su évoluer au fil du temps et est aujourd’hui parfaitement adapté pour la restauration à emporter, en corner, ou assise, en restaurants disposant de 10 à 30 places assises. Le contrat de franchise proposé par Frites City présente de nombreux avantages comme un soutien à la création d’entreprise, une aide à la recherche de financement et, bien sûr, la transmission du savoir-faire. Vous appréciez cet article? Notez-le. Soyez le premier à noter Trouver une franchise Les franchises qui recrutent dans le même secteur WOKO Concept de restauration rapide fast casual issu de la street-food vietnamienne WOKO, c’est une invitation au voyage à travers les plats authentiques de la street-food vietnamienne. Une cuisine fraîche et pleine de saveurs, préparée à la demande. NBK NAANERIE Franchise street food restauration rapide. Cheese Naans & produits frais Enseigne de street food évoluant dans l’univers du Cheese Naan, la future grande tendance food en France. LEVAIN, LE VIN Bar à Vins de Vins natures et pains fait maison Levain Le Vin propose à manger et à boire pour le plaisir des papilles dans un espace convivial. WAO NOODLE - BUBBLE - MANGA La 1ère enseigne en France, de "fast-food" asiatique, spécialisée dans les ramens et les bubble tea dans un univers manga. HIPPOPOTAMUS STEAK HOUSE A LA FRANÇAISE Restauration à thème, spécialiste de la viande Dernières news du réseau Dernières news du secteur Franchises par thématique Intéressé par un secteur d’activité en particulier ? Consultez la liste des franchises par thématique. Franchises par apport Vous avez déjà une idée de budget ? Trouvez une franchise qui corresponde à l’apport que vous souhaitez investir. Découvrez quelle franchise est faite pour vous ! Recherchez une franchise par thématique Trouvez le secteur de vos rêves ! Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d’activité particulier ? Découvrez toutes les thématiques des franchises. Voir toutes les thématiques
Pourquoine pas ouvrir un snack de nourriture belgo-européenne. Bref, des frites et tout ca. J'ignore si il y a beaucoup de snack qui proposent cela là bas, mais si ce n'est pas le cas les asiatiques pourraient peut être accrocher à mes frites. Ca pourrait être une vie "hors du commun" comme je rêve et me permet d'espérer.
Source Basta Recyclage Comment faire le plein moins cher sans polluer, grâce à l’huile de friture recyclée par Fabien Ginisty L’Âge de faire 16 novembre 2018 Recyclée, d’origine végétale, bien moins polluante que le diesel tout en étant beaucoup moins cher... l’huile de récup’ n’a que des avantages. C’est ce qu’a bien compris l’association Roule ma frite sur l’île d’Oléron, qui collecte auprès des restaurateurs du coin des dizaines de milliers de litres d’huiles. Ceux-ci serviront ensuite à alimenter les réservoirs ou les chaudières des personnes en précarité énergétique. Tolérée par les autorités, cette raffinerie » de proximité ne s’en heurte pas moins à un verrou fiscal. L’utilité des collecteurs de proximité sera-t-elle un jour officiellement reconnue ? Un reportage réalisé par notre partenaire L’âge de faire. Le vieux Renault Master s’engage sur le pont qui relie le continent à l’île d’Oléron. Au volant, Aymeric, tout sourire, apprécie la vue. Fenêtres ouvertes, soleil matinal qui brille… Un cadre sympa pour bosser ! » Et la collecte qu’il a effectuée hier a été particulièrement bonne dans le coffre, il y a suffisamment de bidons d’huile pour faire rouler la camionnette jusqu’à Vladivostok… 1200 litres, c’est une tournée record ! » Aymeric Dominique travaille à Roule ma frite 17 RMF17, une association qui collecte les huiles alimentaires usagées pour leur donner une seconde vie. Le Master bleu prend la direction de l’écopôle de Dolus d’Oléron, où l’association traite les huiles collectées. 92 000 litres l’an dernier. Sauf exceptions, rouler à l’huile est interdit, surtout pour des raisons fiscales [1]. Voilà pourtant onze ans qu’à l’île d’Oléron, des rhuileux » ont décidé non seulement de sortir de l’ombre, mais de revendiquer la légitimité de leur action et d’en faire une activité économique à part entière, quitte à agir dans l’illégalité. Dans l’absolu, on vend de l’huile filtrée, et il n’y a rien d’illégal à vendre de l’huile filtrée. Mais cela serait vraiment absurde de notre part de nier l’usage qu’en font nos adhérents, explique Elsa Dujourdy, coordinatrice de l’association. Par contre, on n’est pas une station service. Dès le début, on a affirmé notre volonté d’être un acteur du territoire en matière de recyclage, pour répondre à la fois aux enjeux environnementaux et à la précarité en terme de mobilité. » Une activité illégale mais totalement revendiquée On peut rouler 100 % à l’huile, mais il faut adapter son moteur pour le préchauffage à cause de la viscosité de l’huile froide, prévient Aymeric. Sans adaptation, tu peux quand même mettre jusqu’à 50 % d’huile en été dans ton réservoir, en complément du gazole. En hiver, il vaut mieux s’en tenir à un tiers. » [2]. Dans le hangar de l’écopôle, Aymeric décharge sa cargaison. Il empoigne un des bidons et verse le liquide jaunâtre dans une grande cuve, à travers un panier en métal qui fait office de premier filtre. Dans les bidons, on trouve du graillon, des restes de frites, voire des fourchettes ou des canettes. Mais les huiles sont plus propres maintenant. Depuis le début, on a fait un gros travail de sensibilisation auprès des restaurateurs. » En 2007, donc, les militants ne sont pas entrés en désobéissance civile pour devenir pompistes, mais bien pour créer un cycle de l’huile territorialisé, inclus dans les politiques publiques. Dès la publication des statuts de l’association, on a prévenu les Douanes et l’Ademe [Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie] de notre existence », se souvient Grégory Gendre, un des initiateurs de l’aventure [3]. La fine équipe prend les élus et l’administration de vitesse, et va revendiquer sa désobéissance jusque dans les cabinets ministériels. Quel élu va dire "Je suis contre le recyclage et la valorisation des déchets, et contre la création d’emplois non délocalisables" ? » Un bilan carbone quasi-nul à l’utilisation RMF17 fait le plus de bruit médiatique possible. La stratégie fonctionne l’activité de l’association est tolérée par l’administration. Mais c’est bien la reconnaissance de la filière, et non la simple tolérance de l’activité à laquelle prétendent les militants. Le cap est franchi localement en 2010. Cette année-là , les collecteurs récupèrent 17 000 litres d’huile auprès de 71 restaurateurs. Les élus locaux constatent le travail, et débloquent une subvention pour l’association. L’activité de RMF17 devient officiellement d’utilité publique, pleinement intégrée à l’Agenda21 de la Communauté des communes de l’île d’Oléron. En effet, l’huile de friture n’est pas seulement un carburant pas cher – s’il n’est pas taxé. C’est aussi un biocarburant, c’est à -dire qu’il ne nécessite pas d’extraction de pétrole. Il a un bilan carbone quasi-nul à l’utilisation, et ses émissions polluantes sont moindres que le gazole. Qui plus est, sa production ne nécessite pas directement l’utilisation de terres agricoles, à l’inverse du biodiesel produit à partir de plantations de colza ou de palmiers à huile par exemple. Tout cela provient d’un déchet ! Notre travail allège aussi celui des stations d’épuration » Un réseau en circuit court permet donc, avec un investissement minime, de traiter la problématique huile-déchet, de créer de l’emploi, et de fournir un combustible bio-sourcé pour tous les types d’usages, à commencer par du carburant. Roule ma frite ne rend pas service qu’à l’environnement Les restaurateurs sont contents de nous voir, ça leur enlève une épine du pied ! » Avec le bon d’enlèvement » que leur signent Aymeric et ses collègues, ils peuvent en effet justifier du recyclage de leur huile usagée, comme la loi le leur impose. Le service proposé par RMF17 étant gratuit ou presque, les cuisiniers préfèrent éviter l’aller-retour à la déchetterie, ou de se mettre hors-la-loi en jetant l’huile dans l’évier… L’activité de RMF17 a ainsi provoqué des effets inattendus sur l’île les interventions pour déboucher les canalisations bloquées par les graisses ont été divisées par deux ! D’après l’association, cela représente une économie d’environ 5000 euros par an pour la collectivité. Et dans les stations d’épuration, les graisses tuent les bactéries qui traitent l’eau. Notre travail allège donc aussi celui des stations d’épuration », ajoute Aymeric. Alimenter véhicules gazole et chaudières à 0,75 euro le litre Dans le hangar, la première cuve de filtration est maintenant pleine. Aymeric soulève les 1000 litres à l’aide d’un trans-palette, et verse le contenu dans une deuxième cuve, où l’huile décantera au moins un mois. Elle sera ensuite filtrée à 20 microns, puis à 1 micron, pour être vendue aux adhérents de l’association 0,75 euro le litre. Elle alimentera ainsi des réservoirs et des chaudières. Parmi les utilisateurs, on trouve aussi la commune de Dolus d’Oléron, qui fait rouler sa flotte de véhicules à l’huile. Certes, les élus du territoire n’ont pas encore mis en place le Comité local de gestion des huiles alimentaires usagées », comme le leur propose l’association, mais RMF17 devient de plus en plus indispensable, et étend son activité en Charente-Maritime [4]. Elle a d’ailleurs récemment signé une nouvelle convention avec la communauté d’agglomération de Rochefort Océan. Aujourd’hui, l’équipe collecte l’huile auprès de 350 cuisiniers. Avec seulement 2,5 emplois équivalent temps plein, elle est obligée de refuser les demandes des restaurants trop éloignés, comme à la Rochelle ou à Niort. Priorité aux victimes de précarité énergétique ou de difficultés de mobilité Il n’y a pas que le regard sur l’huile de friture qui a changé. Il y a aussi les motorisations des véhicules en circulation les injections sur les diesels construits depuis les années 2000 sont devenues trop fragiles pour supporter l’huile non raffinée, même en faible proportion. La flotte des véhicules pouvant rouler à l’huile végétale pure » se réduit donc inexorablement, à Oléron comme ailleurs. La demande en huile baisse, alors que les volumes des collectes sont plus importants d’année en année. Résultat l’association, en excédent d’huile, se voit contrainte de vendre son huile décantée hors du territoire, huile qui finira en biodiesel, dans une pompe espagnole, italienne, peut-être française, qui sait... C’est un exutoire qui ne nous satisfait pas, mais il vaut mieux cela que rien », justifie Aymeric. Pour relocaliser la consommation d’huile, l’association travaille à la mise au point d’un biodiesel respectueux de l’environnement qui pourrait être utilisé par toutes les motorisations, même les plus récentes. La boucle serait ainsi bouclée l’huile collectée localement serait utilisée localement, sans but lucratif, avec l’objectif de la destiner en priorité aux publics qui en ont le plus besoin, à savoir ceux victimes de précarité énergétique ou de difficultés de mobilité. Reconnaître l’utilité sociale et environnementale des collecteurs de proximité Mais il y a un hic » pour que ce modèle se généralise. Pour que l’activité, même sans but lucratif, soit viable, il faut qu’elle soit exonérée des taxes sur les carburants. Les collecteurs réalisent en effet un travail de fond sur les petits gisements d’huile – 20 litres par-ci, 50 litres par là – que ne collecteront jamais les camions-citernes de Suez, destinés aux bioraffineries industrielles. Ce travail de proximité rend les économies d’échelle impossibles et nécessite du temps il ne peut pas être rentable, comme l’est pour Total le biocarburant vendu à la pompe à essence. Or, si aujourd’hui les Douanes ferment les yeux sur les taxes liées aux carburants distribués par RMF, nul doute qu’elles les ouvriront si l’activité de l’association et des autres collecteurs de proximité se développe. La solution existe reconnaître l’utilité sociale et environnementale des collecteurs de proximité, qui pourrait leur ouvrir un droit à exonération de taxes. On se prend alors à rêver d’un Roule ma frite dans chaque village, un cabanon avec une petite baraque à frite à côté, où l’on trouverait les horaires des bus et des trains, des vélos à disposition, des annonces de covoiturage… En dernier recours, on ferait le plein. On saurait à qui va l’argent, et d’où vient le carburant. Fabien Ginisty / L’âge de faire Photos © RMF17 et © L’âge de faire. Plus d’infos sur l’association Voir le numéro de L’Âge de faire artisans, ils roulent pour l’écologie
Pagefacebook de Baraque des Ch'Tis : un véritable karlaxiens en nous suivant sur Facebook :https://urlz.fr/bxJyDeviens un véritab
Publié le 17/10/2011 à 1928, Mis à jour le 18/10/2011 à 1443 Thibaud De Clercq, 22 ans, a reprisla recette de son grand-père nordiste. La première friterie belge traditionnelle de Paris, installée près du Panthéon, fait déjà le plein. Bondé. Ce lundi midi, pour savourer les frites de chez De Clercq, il faut attendre qu'un groupe de 35 personnes termine sa commande. Quand vient notre tour, on hésite à prendre le gros cornet un kilo! à 4,50€, mais on opte pour la sagesse avec le format moyen 500 grammes quand même, accompagné d'un burger au maroilles. Ici, la frite est au centre de l'attention et les spécialités flamandes fricadelle, boulettes de viande, etc., de très bonne facture, ne sont là que pour escorter la star. Celle-ci ravive en un éclair les bons souvenirs du Nord. Elle rivalise avec les frites des meilleures baraques du stade Bollaert, les soirs de match du RC Lens. Ce sont des frites fraîches, calibrées, mais non précuites et sans conservateur, éclaire Thibaud De Clercq, 22 ans, qui a lancé l'affaire en mars. J'en importe chaque jour 150 kg de Belgique. Le secret, c'est la double cuisson dans la graisse de bœuf pour leur donner ce bon goût. Je tiens la recette de mon grand-père nordiste.»Les premiers pas de sa petite entreprise dépassent ses espérances. Son chiffre d'affaires est 20% supérieur à ses prévisions les plus optimistes. Aux étudiants, le cœur de cible, sont venus se greffer les employés et les gens du quartier, sans oublier les policiers du coin, de très bons clients. Le taux de fidélisation est important, beaucoup de gens viennent au moins une fois par semaine, c'est une fierté.» Sur la page Facebook des Rois de la Frite, les commentaires sont élogieux. Un délice, vous m'avez réconcilié avec les frites», s'enflamme Nathalie. Ambitieux, Thibaud De Clercq table sur une deuxième ouverture, en mars prochain sur les grands boulevards. L'idée, c'est une nouvelle baraque par an à Paris pendant cinq ans, avant de s'attaquer à la France entière puis à l'international.»De Clercq, les Rois de la Frite, 184, rue Saint-Jacques Ve. Ouvert du lundi au jeudi de 11 heures à 22 heures, le vendredi et le samedi de 11 heures à AUSSI» Moins de frites et plus de légumes à la cantine» Une révolution de la frite» en Belgique» Record de cuisson de frites pour un Belge
Lentreprise originaire du Canada ouvre une première usine en 1981, à Harnes (505 salariés), dans le Pas de Calais, à côté de Lens. Une 2e ouvre
Du ciel à l’huile de frites, le chemin est passé par Charleroi pour le Québécois Jean-Luc Arnaud. Pilote durant onze ans pour la compagnie aérienne Ryanair, le frais sexagénaire a décidé de poser sa "baraque à frites" à deux pas du tarmac qu’il a tant emprunté. " J’ai effectué les premiers vols avec Ryanair depuis Charleroi. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était le 24 avril 2001. On a commencé avec des cabines de chantiers comme premiers locaux, un téléphone et un fax mais pas d’ordinateur. A l’époque on avait deux Boeing 737. C’est le meilleur souvenir de ma carrière. L’ambiance ressemblait à celle d’un aéro-club." Depuis l’aéroport a bien changé avec ses 6,5 millions de passagers en 2012. " J’ai terminé comme chef de base pour Ryanair à Charleroi" , explique le Canadien qui a commencé sa carrière chez Air Inuit, dans le Grand Nord canadien. "Mais à un moment l’âge vous rattrape. Si ce n’est pas vous qui arrêtez, c’est l’administration aéronautique qui vous arrête." Du coup, l’homme a changé de cap. Radicalement. "Cela peut paraÃtre paradoxal , rigole-t-il. Je suis désormais patron d’une baraque à frites ! Un espace commercial, juste devant l’aéroport, a été mis en appel d’offres alors que je venais d’être pensionné et j’ai posé ma candidature, sans trop me poser de questions." Et sa baraque, ouverte depuis près d’un an, l’ancien pilote en est très fier. " Elle est typique. On l’a fait construire selon nos desiderata à Lille, par la même entreprise qui a travaillé pour le film "Bienvenue chez les Ch’tis"." Le Québécois veut faire des frites belges "de manière différente", "saines et fraÃches". "Nos Bintjes viennent de la région de Charleroi et notre huile est recyclée. On a aussi conçu un cornet typique et pratique qui permet à nos clients de manger tout en portant leurs bagages." Le prix 4,5 euros n’est par contre pas "low cost"." Il y a un pourcentage du chiffre d’affaires qui va à l’aéroport. Et puis il fallait s’aligner sur le prix des autres concessionnaires. Mais les gens ne sont pas lésés." Et il y a des exceptions. "O n fait des prix pour les employés de l’aéroport. Notre clientèle est essentiellement belge, mais les Italiens et les Espagnols sont fous de nos frites aussi." Pour l’heure, la petite entreprise rentre dans ses frais. Les idées ne manquent pas. "On a l’intention d’ouvrir une autre baraque à frites dans un autre aéroport Ryanair en France. Et puis aussi des triporteurs vendant des gaufres à Louvain-la-Neuve." On ? Oui, car Jean-Luc, qui habite Lasne "mais ne roule pas en Ferrari pour autant", est aidé par Nadine, son épouse liégeoise rencontrée à son arrivée en Belgique. " J’estime que j’ai été particulièrement gâté par la vie je considère que je n’ai jamais travaillé. Le métier de pilote est une passion. J’ai toujours fait ce que je voulais." L’ancien pilote s’énerve un peu quand on lui rappelle les différentes polémiques liées à son ex-compagnie à bas prix. "Les histoires de manque de kérosène dans les réservoirs, c’est du vent. Les contrôles sont très sévères dans l’aérien et personne ne passe au travers. Je ne suis pas un défenseur spécifique de mon ex-employeur, mais il a la flotte la plus moderne au monde. Cette campagne anti-Ryanair a toujours existé. Il y a des lobbies très forts d’Air France ou de Brussels Airlines à la Commission européenne. Ryanair dérange, c’est sûr." Quant aux pilotes qui se plaignent de la pression exercée par la direction irlandaise ? " Je n’ai jamais eu de pression de Ryanair. Il faut arrêter de pleurer pour un rien. Un pilote de Ryanair, il bosse 132 jours de boulot par an, pour un salaire après impôt de 6 000 euros par mois. Vous connaissez beaucoup de gens qui gagnent un tel montant en s’amusant ?"
HistoireAu 17e siècle les mineurs s'éclairer à la bougie. En 1815, Humphry Davy, chimiste et physicien anglais invente une lampe qui à la particularité d'avoir sa flamme protégée par un cylindre. Qualité : un tamis d'acier constituait le cylindre qui protégeait la flamme. Défaut : elles n'étaient pas très sécurisantes et leur éclairage n'était pas non
La petite baraque à frites "Super miam" ne peut plus ouvrir place du Puig à Perpignan, la mairie ne renouvelant pas l'autorisation. Le quartier est en colère. Un vent de colère souffle sur la place du Puig, même si elle est baignée par le soleil. La petite baraque à frites, installée là depuis une dizaine d'années, a en effet tiré son rideau de fer. Selon les riverains sur ordre de la mairie qui a demandé à ce qu'elle soit démontée. "Super miam" était jusqu'à présent un lieu de rendez-vous des jeunes de la communauté gitane. Lorsque son propriétaire a décidé de cesser son activité il y a quelques mois, il a trouvé un repreneur. Un garçon du quartier, Amar Baptiste. Ce dernier, bien décidé à poursuivre cette petite affaire, se glisse derrière le comptoir et commence à vendre des sandwichs et frites. Histoire de voir si ça lui convient, en pensant que l'autorisation d'occupation du domaine public est en règle. Refus municipal "Ça m'a plu. Alors, je suis allé à la mairie pour faire les papiers et que tout soit en règle. Là , sans me donner aucune raison, on m'a dit que les autorisations pour l'emplacement n'étaient pas renouvelées", explique le nouveau commerçant qui se retrouve, avant même d'avoir officiellement commencé, sans baraque et sans travail. Les habitants du quartier racontent que la police municipale est passée "très très souvent" pour que la baraque ferme et qu'elle soit démontée au plus vite. "Sinon, reprend Amar, ils la feront démonter et me demanderont de payer pour ça !". Soutenu par sa famille et les habitants de Saint-Jacques, Amar explique qu'il a tenté de connaître les raisons du refus municipal. En vain. Il n'a obtenu ni réponse, ni rendez-vous avec un élu. Les habitants veulent à présent rencontrer le maire en personne pour tirer cette affaire au clair. Mercredi après-midi, des agents de la police municipale sont venus place du Puig pour informer Amar que "si la structure n'était pas démontée d'ici vendredi la fourrière passerait pour le faire". Un ras-le-bol des habitants "On en a assez, peste ce riverain. Avant les élections, on nous a promis tout un tas de choses une régie propreté, des subventions pour les associations des jeunes, agrandir notre local pour l'église évangélique. Les élections sont passées et depuis on n'a rien vu venir le quartier n'a jamais été aussi sale qu'aujourd'hui, on n'a pas d'argent pour les jeunes et les travaux pour agrandir l'église coûtent trop cher ! On est quoi nous les gitans pour la mairie ?". La question du démontage de la baraque à frites semble faire ressurgir toute la colère des gitans de Saint-Jacques qui en ont assez d'être considérés comme de "simples bulletins de vote".
ENNDiZ2. e2297vowqo.pages.dev/760e2297vowqo.pages.dev/162e2297vowqo.pages.dev/451e2297vowqo.pages.dev/83e2297vowqo.pages.dev/437e2297vowqo.pages.dev/181e2297vowqo.pages.dev/709e2297vowqo.pages.dev/686e2297vowqo.pages.dev/789e2297vowqo.pages.dev/832e2297vowqo.pages.dev/171e2297vowqo.pages.dev/966e2297vowqo.pages.dev/366e2297vowqo.pages.dev/277e2297vowqo.pages.dev/539
comment ouvrir une baraque a frite