68Boulevard Jules Durand, Le Havre, France Écoles, Lycées et Éducation Entreprise spécialisée en prise de vues photographique et cinématographique aériennes, intervenant dans les_ LENU5VIÈR0 5 CENTIMES ORGANE QUOTIDIEN IDE DÉFENSE W SOCIALE ET RELIGIEUSE DES HALTES-PYRENÉES LENUMËRO 5CENTIWIES „..,„,„_ ^ ^ Trol» mois Six mois HAUTES-PYRÉNÉES ET GERS ..v... 1 tr. tr. 4JJTRES DÉPARTEMENTS . I • • El RANGER Union postale 10 * M • Les Abonnements partent des 1 er et 16 de chaque mois si tons payables craVMtt route temande de chanaement d'adresse doit ire accompaflTKe de M centime» On an 19 fr. 14 • 40 '» RÉDACTION & ADMINISTRATION Faul-Bert, 4 TARBES ftMNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES Les Annonces et Réclames, Faits Divers et Locale* •ont reçus dans nos bureaux, chez nos correspondants, ainsi que dans toutes les Agences de publicité de Paris, de» Départements et de l'Etranger 6 1 I à * LESlIPHipî Lundi 18 Juillet 191!. - 20* Atiaés - N* 6,451. ¥-7^> JT -a ifs du tout Us oonsfiil syndical des cheminots s'est réu- ni à Parts, pour examiner la question de la grève générale ; la reunion a éié strictement privée ; il y aura probablement trois séances. M. Doumergue, assisté d'une délégation ca- nadienne, a inauguré, à Nîmes, le monument rte Montcalm. —— Les fêtes données à Dieppe à la mémoire de Duquesne ont été inaugurées par un cortège historique. Au cours de deux violents orages qui ont éclaté à Paris, l'eau et le vent ont ravagé la plupart des jardins et avenues de Paris ; la foudre est tombée plusieurs fois, notamment sur le Palais du Sénat. Le général de Beylie et quatre autres per- sonnes se sont noyés en traversant les rapi- des siu Mékong. • * + . Des artilleurs et des zouaves ont été expé- diés tl'Oran et de Lalla-Marnia sur Oudjda et Taourit. La huitième étape du Tour de France Cy- cliste, Nîmes-Perpignan, a été gagnée par Paulmier, 2 e Maîtron, 3° Lapize. L'aviateur Danois Sund en aéroplane. Svendsen a traversé le Lord Burgoyne, à M. Edmond Blanc, a ga- gné le Grand Critérium d'Ostende fr., à Ostende. A Statue te liMm Ou a élevé aujourd'hui, à Vestric-Can- diac, sou pays natal, une statue à Mont- calm. Des délégués du Canada y ont pris la parole. Une des plus pures gloires fran- çaises vient donc de recevoir en France le tardif honneur qui lui était dû. Les Anglais ont eu cette année, à Louis- • bourg, ici, ou à la Belle-Rivière, de cin qualité à soixante mille hommes en cam- » pagne, et nous — je n'ose l'écrire. Adieu, a mon cœur ; je soupire après la paix et » toi. Quand reverrai-je mon Çandiac '?. » Je t'aimo plus que jamais. » Toute l'âme de Montcalm respire dans ces lignes héroïques et tendres, les dernières, ou à peu près, qu'il ait écrites à celle qui allait être sa veuve. Que de fois, à Québec, devant le petit mausolée qui consacre sa gloire et celle de son vainqueur, je me suis répété ce souhait mélancolique ! Du pied de l'obélisque funèbre, on embrasse l'étroit plateau triangulaire où se livra la bataille fatale ; derrière, la vieille ville, avec ses séminaires, ses couvents, ses remparts ; en bas, sous la falaise abrupte, l'énorme Saint Laurent s'écoule vers la mer. Et là -bas, à toute distance, au-delà de l'Océan, à quinze cents lieues de cette tombe, on évoque le coin de France d'où l'intrépide lutteur vint pour mourir ici, et vers lequel le ramenait la nostalgie de son regard. Son vœu est exaucé. Il vient de le revoir, son Candiac, sa petite bastide blanche sous le ciel provençal ; il vient de retrouver ses platanes gris, ses bois de chênes verts, son moulin à huile, ses mûriers. Il a entendu la voix des arriôre-petits-fils des colons qu'il a défendus, lui apporter l'hommage fran- çais de leur piété reconnaissante. Au nom du Canada, l'honorable Raoul Dandurand ancien vice-président du Sénat fédéral, a dit ce que son pays doit au noble martyr de l'indépendance. Car les Canadiens ont le culte du souvenir. J'avais l'honneur de cau- ser, hier encore, avec mon savant ami M. Decelles, le bibliothécaire du Parlement à Ottawa. Savez-vous, me disait-il, qu'une de mes tantes, âgée de quatre-vingt-qua- torze ans, entrée en 1835 aux Ursulines de Québec a connu encore une des Sœurs, la Mère Dubé de Sainte-Agathe, laquelle avait, à l'âge de neuf ans, assisté aux funérailles du général ? » Et il me semblait, à l'enten- dre, toucher presque, non plus à des his- toires mortes, telles qu'on les raconte dans les .livres, mais à des faits d'hier et à des personnages vivants. Et la figure de Mont- calm se levait devant moi, épique et fami- lière, plus belle et plus humaine qu'elle ne le sera dans le bronze, sur la place de Ves trie. C'était un Méridional, un Latin de chez nous, un Romain de Plutarque ou de Cor- neille. Il mêlait dans ses veines le Midi sé- rieux du Rouergue, le Midi ardent du Lan guedoc. Il semble à peine un homme du dix-huitième siècle. Il reçut l'éducation d'un Monluc ou d'un Gassion. Elevé pour les ar- mes — la guerre, disait-on dans le pays est le tombeau des Montcalm » — il entre au service à treize ans et continue, tout en 80 battant, à relire ses classiques. C'était Un do ces soldats lettrés nourris de la nil >elle des lions, et qui se consolaient de !ou t avec un vers de l'Iliade ou un hémisti che de Virgile. fl avait, fait ainsi, entre quinze et qua fânto ans, toutes les campagnes d'Europe, en Allemagne, en Bohême, en Flandre, en Italie. Il reçoit cinq coups de sabre à la bataille de Plaisance et trois balles, six mois après, à l'affaire du col d'Exilés. Il avait connu Chevert à la retraite de Pra gue, qui fut un peu, sous Louis XV, comme une première ébauche de la retraite de Rus sie. A cette école, son caractère acheva de se tremper. Là se trouvait en même temps 7ue lui un de ses .compatriotes, et presque du même âge. On aimerait à se figurer *âns ce terrible hiver, la rencontre de Mont- pi!,".' et 4R Vauvenargues, les deux âmes les cl/ s À mlide sa vie, l'admirable V ace Plus ^ nic **te militaire ; Montcalm, - e \ dé bordà n l i lc e,t tle tempérament plus • ; nt d'énergie, d'entrain et de n '-ro. de dix enfants, tous et ;;?x batailles, était né pour théâtre, les lacs, les forêts, les solitudes du Nouveau-Monde. Un mélange d'aventures et de coups de main, de Robinson Crusoè et du Dernier des Mohicans. Les troupes voya- geant l'hiver en raquettes ou en traîneaux, l'été sur des pirogues, des berges », des flottilles. Comme acteurs, des soldats d'Eu- rope, Berry et Roussillon, grenadiers et gardes-françaises, mêlés aux Hurons de Bas-de-Cuir, aux coureurs de Repentigny. aux paysans de la milice. De l'autre côté, Washington et Amherst, Abercromby et Wolfe, les anglo-américains, les habits rou- ges, les Ecossais aux jambes nues et au kilt à carreaux, les féroces et sauvages rangers... Mais ce n'est là que le côté pittoresque de la guerre. En voici le tragique. Il y avait longtemps, quand Montcalm arriva, TUC la situation était désespérée la colonie ago- nisait. Les forts ne -sont que des bicoques ; les fusils sont d'un vieux modèle hors d'usage, les baguettes cassent comme du verre. Faute de baïonnettes, on fixe des cou- teaux aux canons. Pas de vivres, -pas de souliers. Pas de ressources en effectif. Tout le temps de la guerre, Montcalm sera ré- duit à se battre avec cinq mille hommes de troupes régulières, contre soixante mille. Avec cette poignée d'hommes, il faudra faire face à cinq attaques à la fois. Encore ce petit nombre, à peine peut-on le nourrir. Tout de suite, c'est la disette. Et Montcalm se débat dans ce dilemme ou périr faute de secours, ou affamer le pays s'il survient des renforts. La merveille, c'est de le voir, dans les conditions de ce duel furieusement inégal, trouver encore une éclatante succession de victoires. Son chef-d'œuvre est la prise de Carillon — nom français, affaire bien fran- çaise, — où moins de itrois mille hommes chassent d'une position fortifiée les vingt mille d'Abercromby. Quelle journée pour la France ! Quelles troupes que les nôtres 1 » s'écriait le géné- ral dans son bulletin de victoire. Mais il se rendait compte que c'étaient des défis qu'on ne soutient pas longtemps, et qu'on ne peut toujours compter sur des batailles gagnées par l'opération du Saint-Esprit ». Du se- cours ! ou tout est perdu ! Il écrit an ministre. Dans une dépêche éloquente, il lui fait le tableau des misères de la colonie. Et, craignant que ses rapports ne soient interceptés, il envoie des lettres vivan- tes » ; Bougainville part pour Versailles, chargé de ramener des recrues et des vivres. Il expose au ministre, Berryer, le plan de Montcalm, un plan de génie abandonner Québec intenable, se replier par l'intérieur, les lacs et le Missis-sipi, sur la Nouvelle-Or- léans ; et là , appuyé aux colonies de notre alliée l'Espagne, continuer la guerre- im praticable dans le Nord. C'était la Retraite des Dix-Mille, et elle pouvait sauver notre empire colonial. Berryer répondit Quand le feu est à la maison, est-ce qu'on s'occupe des- écuries ? • On voit bien, répartit Bougainville, que vous ne parlez pas en cheval. Il ramena trois cent vingt-six recrue avec des vivres pour un an. Tout espoir s'éteignait. Il n'y avait plus qu'à finir. Montcalm stoïque, se raidit. Enfermé dans Québec, incapable de tenir campagne, tout son objet se borne à lutter pied à pied, à gagner du temps, à retarder de jour en jour l'inexorable échéance. L'es cadre anglaise de Wolfe barre le Saint- Laurent et épie le moment favorable pour une descente. Ce oui était inévitable arriva Profitant de l'occasion d'un navire de ravi taillem-ent attendu par les Français, Wolfe débarque rapidement dans la nuit du 13 septembre. A 6 heures du matin, toutes ses troupes étaient rangées, sans coup férir, comme pour la parade, à une demi-lieue de la ville, sur le plateau appelé, du nom de son propriétaire, les plaines d'Abraham Québec, du haut de ses remparts, vit .se le- ver son dernier jour. Il n'y eut presque pas de combat. Les nô- tres, énervés, tirèrent de loin, sans faire grand mal à l'ennemi, et s'élancèrent à l'arme blanche. Watfe attendait de pied ferme. Il avait recommandé à ses hommes de ne tirer que lorsqu'ils pourraient viser dans le blanc des yeux. Il n'y eut qu'une seule décharge, à bout portant, terrible. Du coup, nous fûmes écrasés. Les deux généraux étaient tombés au pre- mier choc. On dit à Montcalm qu'il n'avait que quelques heures à vivre. Tant mieux répondit-il ; je ne verrais pas les Anglais à Québec. » Il dicta une lettre pour recommander les colons à la clémence du vainqueur et pria qu'on le laissât en paix Je n'ai que peu de temps, et il me reste encore des affaires importantes. » Il voulait parler de celles de son âme. Ainsi finit. Montcalm, à quarante-sept ans, invincible jusqu'alors et trouvant dans sa défaite une mort plus belle que la victoire. Avec lui tombait tout notre empire d'outre mer. Il s'ensevelissait ,sous les ruines de la Nouvelle-France. Il était juste d'honorer les mânes du grand soldat, le tvne de ces héros français dont l'élégance est de faire de la gloire avec rien, et le modèle do ces dévouements sans espoir, qui arrachent au vainqueur le cri — Quel bras offrir ? Depuis les époques de chevalerie, il était de tradition d'offrir le bras gauche à une femme, afin que le cavalier pût se garder le bras droit libre pour la servir ou la pro- téger. Exception était faite pour les officiers qui, portant l'épée au côté gauche, ne peu- vent commodément offrir que le bras droit. M. Failières ,dans le costume duquel il n'entre point d'épée, s'est néanmoins consti- tué lanceur de modes, et H a imaginé d'offrir le bras droit, afin- de ne pas déparer la symé- trie des défilés où figurent, après lui, de'bril- lants officiers. Quelques salons de province-, où la société se montre soucieuse d'être très parisienne, ont voulu suivre cet exemple. H faut reconnaître, toutefois, que l'usage d'offrir le bras gauche subsiste partout où ce n'est pas M. Failières qui donne le ton. —©— Contre l'a pluie. Une Compagnie ingénieuse vient de lancer l'assurance contre les jours de pluie pendant l'époque des vacances. La combinaison est simple. Moyennant ]p» primes que voici pour 7 jours, 9 fr 35 pour 14 jours, 12 fr. 50 ; pour vingt et un jours, 15 fr. 60 ; pour 28 jours, 18 fr. 75, l'assu re recevra une somme de 12 fr. 50 par jour de pluie 2 millimètres et demi au minimum' qui pourrait survenir pendant ses vacances La Compagnie accepte également d'accor der une compensation de 25 francs par jour moyennant, bien entendu, double prime .La compensation en question est versée pour les jours » de pluie, mais non pour les nuits », les touristes sages étant supposés être dans leur lit vers 10 heures du soir. —©— L'armée anglaise compte dans ses rangs un soMat qui prendra sa retraite le mois prochain, après 52 ans de service C'est le tambour Richard Hogan actuelle ment en garnison à Pontefract. C'est le plus vieux soldat de l'armée anglaise. Il s'est en- gagé le 22 juillet Il a servi en Irlande aux Indes et au Soudan. Malgré son âge, il est le meilleur tambour de son régiment et joue du cor de chasse mieux que tous les son neurs de cor de sa caserne. Après ses 53 ans de service, Hogan ne doit toucher que 1 s. 7 d. par jour, c'est-à -dire une pension de 1 fr. 95 par jour. Mais les officiers de son- régiment sont en train de lui consti vuer une autre retraite. c£m u £? 16 vieux tambour sera logé à soldate UQe 1114118011 de retraite pour ordres de son supérieur le procureur géné- ral Fabre, comme le chef de cabinet Yves \ Durand a obéi à ceux de M. Lépine son chef, lequel n'a rien fait que sur les !in- 1 jonctions de M. Clemenceau, alors chef du gouvernement. On pourrait ainsi remonter 1 aux croisades et proclamer finalement que le véritable auteur de l'arrestation de Ro- chette est Pierre l'Ermite ou Richard Cœur- de-Lion. En ce qui concerne M. Yves Durand, il se produit chez cet influent personnage un cas d'amnésie spécial. Tout ce qui peut l'inno- center, il s'en souvient parfaitement. Par contre, il ne se rappelle plus du tout ce qui est de nature à le compromettre. Ainsi il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam le faux plai- gnant Pichereau ; mais M. Monnier sou- tient que le chef de cabinet à la Préfecture était si bien en relations avec Pichereau que, lorsque celui-ci est entré chez le juge d'instruction, M. Yves Durand lui a serré affectueusement la main. Du reste, ni le Parquet, ni la Préfecture, qui nous coûte si cher en frais de surveillance, ne sa- vaient ni qui était Pichereau, ni à quelles affaires *dus ou moins louches se livrait Gaudrion. On voit que nos porte-monnaie sont bien gardés. M. Yves Durand. — Je n'ai pas amené Pichereau chez le procureur de la Répu- blique. M. Jaurès. — Il est établi que vous l'avez précédé dans le cabinet du procureur de la République. Yves Durand. — Je suis arrivé seul an cabinet du procureur. Je n'ai pas souvenir d'avoir serré la main à M. Pichereau. » Je ne veux faire aucune comparaison en- tre un malfaiteur avéré et les hauts digni- taires de la République. Mais je ferai res- pectueusement observer à M. Yves Durand que son système ne diffère pas sensiblement de celui de Soleilland, au procès duquel j'ai assisté, et qui avait perdu totalement la mémoire de ce qui s'était passé entre lui et sa petite victime. Mais, lui demandait le président, vous avez bien donné un coup de couteau à cette malheureuse enfant ? — Je ne me le rappelle pas. » Quand on a frappé quelqu'un d'un coup de couteau, c'est pourtant une chose qu'il est difficile d'oublier. Si M. Durand con- naissait le plaignant Pichereau. pourquo' dit-il qu'il ne le connaissait pas ? Et si. , en effet, il lui était inconnu, comment se fait-il qu'il lui ait serré la main quand celui-ci est entré dans le cabinet du juge d'instruction ? Ce que les journaux bien pensants appel- lent des it\ '"l immortel, "ouvolle, extraordinaire pour ilu Jour le Jour Le guêpier marocain. Nos troupes, une fois de plus, ont été atta qnées par des tribus qui nous ont tué dix hommes Ces sortes de surprises sont trop fréquen tes. Elles prouvent que nous n'en avons pas fini avec le guêpier marocain ». Et, vraiment, on ne peut s'empêcher de C'est un devoir et une obligation pour nous de commenter des chiffres des budgets qui nous sont présentés successivement par nos ministres des finances. Songez que ces budgets sont, en réalité, des notes à payer. Nous serions donc bien coupables de les considérer avec indifférence. N'aboutis- sent-iîs pas au même résultat que les mé- moires et factures de nos fournisseurs or- dinaires si minutieusement examinés par nous ? Ne faut-il pas, en fin de compte, tirer encore de l'argent de notre poche ? Notre ministre des finances actuel, M. Georges Cochery, est ravi de nous dire que pour l'exercice 1911 il ne nous demandera qu'un supplément de 12 millions d'impôts. Ce budget, à l'entendre, serait une véritable oasis où. après les dures étapes des exer- cices précédents, nous goûterions la fraî- cheur délicieuse d'un repos tout à fait ré- parateur et économique. Plût au ciel qu'il no se fît pas d'illusions et que le total de francs de re- cettes qu'il nous demande pour cet exercice fût suffisant pour couvrir celui des crédits nécessaires ! Mais voilà l'explication de l'air bonhom- me de notre ministre des finances la loi sur les retraites ouvrières et paysannes a bien été votée par la Chambre et par le Sénat ; mais on ne peut l'appliquer tout de suite. Une série de règlements d'administra- tion, sans lesquels la loi ne saurait fonc- tionner, est nécessaire. Ces règlements sont à l'étude et l'on estime que cette étude ne sera pas terminée avant longtemps. Donc, les dépenses en 1911 devant provenir de l'application de la loi des retraites devront varier suivant la date de cette application. Ne convenait-il pas d'en remettre la fixation à une époque ultérieure par l'établissement d'un budget complémentaire et de dresser en toute hâte le budget normal de 1911 avant l'ouverture des vacances ? Notre mi- nistre en est tout heureux et nous sommes ravis. Si cela pouvait durer ! Le budget de 1911 se compose donc 1° Des recettes normales comprises dans 1© bud- get de 1910 2° Du produit à attendre des impôts créés par la dernière loi de finances, notamment sur les suc- cessions, et désormais en •plein rendement saire par l'incurie des politiciens de ce parti. Enfin, l'opération de rachat du réseau de l'Ouest, qui devait n'être, à entendre ses partisans, qu'une opération blanche, c'est- à -dire ne devant entraîner aucun surcroît de charges et do frais pour l'Etat par rap- port à ce que lui coûtait la garantie d'in- térêt payée chaque année à l'ancienne Compagnie, cette opération entraînera pour l'Etat une dépense d'au moins 550 millions à échelonner sur dix exercices. Le budget général, il est vrai, n'aura pas à . supporter toute cette dépense. Un budget spécial annexe sera formé, qui recevra, d'une part, les recettes d'exploitation et les annuités que l'Etat eût payées à la Compa- gnie à titre de garantie d'intérêt, et d'autre part, les dépenses d'exploitation et l'amor- tissement des frais de premier établisse- ment et des capitaux à emprunter dans les mêmes conditions que les Compagnies sub- sistantes. L'Etat aura donc pour l'exploitation de son réseau de chemins de fer un budget industriel dont le solde débiteur sera seule- ment imputé au budget général. On ne sau- rait, d'ailleurs, qu'approuver ce procédé de comptabilité, qui permettra de contrôler facilement l'exploitation des fonctionnaires de l'Etat. En résumé, l'on voit par ce rapide ex- posé, que le budget de 1911 ne présente qu'un équilibre provisoire et que son mon- tant formidable de 4,269,176,312 francs est loin de marquer la limite de croissance des budgets futurs. Et l'on ne saurait trop gémir et se lamen- ter devant cette perspective, alors que la progression des recettes de l'Etat, du chef des impôts payés par le travail national, se chiffre par 150 millions par an. Que d'efforts inutiles, que de richesses gaspil- lées ! C. M. lITEBIflOâTO'BESETJOSFBflHïliTiOSS De Rochefort M. Yves Durand déclare devant la com- mission d'enquête que la police n'avait pas à s'inquiéter du sérieux des plaintes dépo- sées contre Rochette, non plus que de 'a moralité des plaignants, que c'était là l'af- faire du procureur de la République. Le procureur de la République dit que le soin de prendre ces informations regarde la po- lice. Quant à M" Bernard, le défenseur de Rochette, il sait évidemment tout ; mais, comme il refuse de témoigner, c'est comme s'ji ne savait rien. Ainsi, qu'on soit magistrat, fonctionnaire de l'ordre judiciaire ou policier, ministre de la justice, président du conseil ou qu'on soit cambrioleur et même assassin, les "moyens de défense sont toujours les mê- mes. Ce n'est pas moi, c'est lui Tandis qu'il étranglait la vieille, je me suis con- tenté de lui tenir les pieds. Mais enfin, de- mande Jaurès, qui a décidé l'arrestation de Rochette ? C'est le juge d'instruction Berr, répond le procureur. Mais le mémo gerr fera observer qu'il n'a pu ordonner cette arrestation qu'après en avoir référé à M. Monier, procureur de la République, et celui-ci affirmera qu'il' n'a fait qu'obéir aux Jusqu'à présent, le téléphone n'avait servi qu'à transmettre à une personne plus ou moins éloignée des messages parlés. C'était déjà un progrès considérable, puisque les distances se trouvaient instantanément sup- primées et que deux individus habitant l'un Paris, l'autre Londres, Berlin, Bruxelles ou Milan, pouvaient échanger leurs impres- sions, des ordres, se dicter des lettres, des articles même, comme- s'ils se trouvaient réunis dans la même pièce. Cette admirable invention n'en avait pas moins certains inconvénients. Lorsqu'on utilisait sur de longs parcours notamment, la parole devenait moins nette, à peine perceptible parf ois. Tels mots, telles lettres ayant une sonorité presque identi- que à d'autres, devenaient très difficiles à saisir et donnaient lieu fréquemment à des erreurs d'interprétation. Mai s 'ce n'était pas encore là son plus grave défaut. Elle néces- sitait la nrésence des deux intéressés aux deux extrémités du fil. Or, il arrivait sou- vent qu'un message téléphonique urgent et confidentiel ne pouvait, son destinataire étant absent, lui être transmis immédiate- ment. Il fallait attendre... Plus tard, la li- gne téléphonique pouvait être occupée par un tiers, d'où nouveau retard, parfois très préjudiciable. Grâce à une récente et remarquable in vention, tous ces inconvénients n'existent plus. On ne parle plus seulement... on écrit maintenant par téléphone ! La personne avec laquelle vous désirez communiquer n'est pas chez elle ? Peu vous importe. Si à rson téléphone, comme au vôtre, a été adapté un petit appareil nommé tclewriter, vous pouvez lui transmettre instantanément une commande, une lettre, un article qu'elle trouvera à son retour. Toute omission toute erreur ^interprétation, toute perte de temps se trouvent à la fois supprimées. J'ai pu voir fonctionner cet appareil, qui a été officiellement inauguré, vendredi der- nier,-par le lord-maire de Londres, et j'ai été émerveillé de l'exactitude avec laquelle est reproduite, à l'extrémité du fil télépho- nique, et quelle que soit la distance à la quelle se trouve le récepteur, l'écriture mê- me de la personne qui envoie le message. Le dispositif en est pourtant d'une extrême simplicité. Jugez-en plutôt A côté du téléphone et reliée à lui par un fil électrique, se trouve une petite caisse vi- trée, à l'intérieur de laquelle un rouleau de papier blanc se déroule automatiquement iSur ce rouleau, une pointe encrée, fixée l'extrémité de deux tiges d'acier minces et mobiles, se déplace, mise en mouvement par le courant électrique. C'est cette pointe qui, tout à l'heure, quand un message sera transmis, le reproduira à mesure, sans en omettre le moindre détail, le moindre signe. Tel est le récepteur du tclewriter. Le transmetteur, placé au-dessous, n'est pas plus compliqué. Il consiste en une ta- blette également reliée au téléphone par un fil électrique et sur laquelle se déroule, au- tomatiquement aussi, un second rouleau de papier. Sur ce rouleau, un -crayon repose, dont la pointe est fixée, exactement comme la pointe encrée du récepteur à l'extrémité de deux tiges mobiles. Et c'est tout. Supposez maintenant que, n'ayant nu té- léphoner à un ami, muni comme vous de cet appareil, vous vouliez lui transmettre votre message par écrit. Vous appuyez du doigt SUT un bouton placé à droite de la ta- blette, ce qui établit la communication en- Bans le H&ut-Oub&ngu Paris, 17 juillet. Une lettre de Bangui au Temps confirme qu'à la suite de l'attaque du lieutenant Rou et, commandant la subdivision de Bambari, par les Yeapas de rintérieur de la circons- cription du Haut-Oubangui, le capitaine 1>>- la circonscription du Haut Oubangui, a eff ectué une tournée de police de Mobaye à Bambari et après plusieurs enga- gements très vifs avec les Yaepas et sans au- cune perte de notre côté, a réussi à s'em-paier du chef Dodo, instigateur de toutes les atta- ques contre les convois administratifs o" .commerciaux. La colonne du capitaine Devaux a été atta- quée entre Bambari et Kouango, par un fort groupe de Langouassis ; elle repoussa les as- saillants en leur infligeant des pertes impor- tantes sans avoir de son côté aucune perte à déplorer. Désormais Bambari, centre de subdivision, peut correspondre aisément avec Kouango et M i' ; parcourant la haute Bangui, la co- lonne traversa d'immenses palmeraies qui peuvent être une ressource précieuse pour la colonie. L'Aiiîatioi CIBZ les Cùamiaots Lyon, 17 juillet. Les ourviers des ateliers du d'Oul- lins, réunis hier soir au nombre de ont voté, à la majorité, un ordre du jour s'enga- geant à cesser le travail sur l'appel du comité de grève. La réunion s'est terminée aux cris de Vive la C. G. » Paris, 17 juillet. Au siège des Compagnies de chemins de fer, on manifeste un optimisme complet. Nous attendons les événements, dit-on à la Compagnie du Nord ; nous les attendons sans inquiétude ; syndicat et personnel, ce n'est pas la même chose, et nous avons confiance dans notre personnel. » A l'Orléans, les hauts fonctionnaires sont absente ; ils rentreront lundi seulement ; c'est dire qu'ils sont bien tranquilles. Un mouvement se prod, plus tard ? Impossible de le prévoiir. Ce qui est certain, déclare-t-on, c'est que notre personnel est cal- me .aussi bien à Paris qu'en province. Au on ne se montre pas moins res- suré. Le comité de grève, déciare-t-on, con- naît aussi bien que nous l'état d'esprit de nos employés ; aussi s'abstiendra-t-ii d'ordonner un mouvement destiné à avorter. » Sur les autres réseaux, on fait des déclara- tions identiques. Personne ne croit à la grève ; personne, du moins, ne croit qu'elle réussi- rait, si lé syndicat s'avisait de la décréter. Paris, 17 juillet. En vue de la réunion que doit tenir aujour- d'hui le syndicat national des travailleurs des chemins de fer, les vingt-un administrateurs de province représentant les divers réseaux et Compagnies secondaires sont arrivés dans la soirée. L'un d'eux .interrogé, a répondu qu'il est plus que probable, pour ne pas dire certain, que la grève sera déclarée, non plus en prin- cipe ,mais en fait, avec cette réserve, cepen- dant, que, au lieu de cesser le travail le 18 juil- let, le conseil d'administration chargera le co- mité de grève du syndicat national de s'enten- dre avec celui de la Fédération des mécani- ciens et chauffeurs pour faire cesser le tra- vail au moment opportun. Il est à noter que le Congrès de la Fédéra- tion des mécaniciens et chauffeurs ne se tien- dra pas avant une dizaine de jours au moins. Lille. 17 juillet. Les cheminots de Lille, réunis au nomiire de à l'Alcazar, ont voté, à l'unanimité, un ord3 du jour par lequel ils déclarent qu, tout &n déplorant les troubles que pourrait amener, dans la vie nationale, une grève de chemins de fer, ils n'en obéiront pas moins aveuglément à l'ordre de cesser le travail, -lorsque cet ordre leur sera transmis par le co- mité de garè'fl». La réunion de ce matin Paris, 17 juillet. Comme nous l'avions annoncé, les membres du conseil d'adimini-stration du Syndicat na- tional des travailleurs des chemins de fer se sont réunis ce matin à 9 Iteures, au siège so- cial de l'organisation, rue Notre-Dame de Na- zareth, pour examiner la situation et pren- dre les décisions qu'ils jugeraient nécessai- res. Cette réunion était strictement privée. Les membres du conseil d'administration du Syndicat étaient au grand complet; 43 mem- bres, représentant les six grands réseaux et les Compagnies secondaires, étaient égale- ment présents. Il y aura proliablement trois séances et 0'èM d'ans la dernière, croit-on, que sera prise la décision suprême ; les délégués voteront a bulletin secret la grève ou le totu quo. Dans te cas où la grève serait voteo ori en fixerait en même temi>6 l'heure et la date et 1 i Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés MIROHANDLING. 68 Boulevard Jules Durand, 76600 Le Havre. Afficher le numéro. Pour une autre recherche dans cette ville, vous pouvez aussi consulter l' annuaire des entreprises au Havre.
L'accident de la route a eu lieu ce vendredi après-midi près de la zone portuaire. Il s'est produit entre un cyclomoteur et un poids-lourd. Les pompiers du Havre ont été alertés à 14h55 pour un grave accident de la route boulevard Jules Durand au Havre. A leur arrivée, les 7 pompiers ont porté secours à un jeune homme de 20 ans et sécurisé le lieu de l'accident. Le cyclomoteur aurait, d'après les premières informations, heurté l'arrière d'un camion. La victime était en arrêt cardiaque. Les pompiers ont tenté de le réanimer. Ce jeune est malheureusement décédé.
JulesCésar se rend en vacances à Rahatlocum, une colonie romaine d'Afrique du Nord. Ses folies coûtent cher à la cité et le peuple ne tarde pas gronder. Pour mener la révolte, un leader est désigné en la personne de Ben Hur Marcel. Le consul Demetrius envoie ses compagnies romaines de sécurité et fait jeter Ben Hur Marcel en prison. Le projet de César est simple, fomenter un
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