En cette période de sécheresse, les bénévoles de l’Acca prennent soin du gibier qui en souffre également. Régulièrement, les abreuvoirs sont remplis pour que le peu de gibier restant puisse survivre durant cette rude période. C’est aussi l’occasion de faire le compte rendu de la dernière assemblée générale. Elle s’est tenue devant la salle des chasseurs. David Berjaud secrétaire, Fabien Lopez trésorier et Michel Claret président ont présenté les différents rapports. Les comptes ont été approuvés à l’unanimité, équilibrés avec les subventions de la mairie et de la fédération de chasse. Le bilan cynégétique reste acceptable grâce aux migrateurs, la baisse du nombre de perdrix et de lièvres demande une gestion rigoureuse de leur chasse. Rappel la chasse est strictement interdite à moins de 150 mètres de toute habitation. Trois garennes ont été réhabilitées et deux nouvelles créées en garrigue. L’assemblée générale a voté à l’unanimité l’interdiction du tir du lapin pour la saison de chasse 2022-2023. Michel Claret a tenu à remercier la vingtaine de personnes qui ont participé à ces travaux avec un remerciement particulier à Philippe Gros qui a travaillé 4 parcelles dans la garrigue et remerciement également à Yves Dors qui a procédé à des semences en plaine. Les cotisations restent inchangées, la distribution des cartes se fera le vendredi 9 septembre à partir de 18 h 15, salle des chasseurs.
Lachasse aux sorcières Il n’est pas exagéré de dire que nous semblons être au début d’un nouvel âge des ténèbres. Les sorcières d’antan, qu’on condamnait sans l’ombre d’une preuve sérieuse, sont en train d’être remplacées par les personnes non vaccinées.Le varron est un parasite des cervidés que l’on doit aux larves d’une mouche. Les vétérinaires parlent d’hypodermose, ou d’œstre sous-cutané. Plus couramment on appelle cette maladie le varron ». A l’origine une mouche, une mouche velue qui ressemble un peu à une abeille. Cette dernière dépose sur la peau de l’infortuné chevreuil des œufs d’où émergent des larves qui se forent un passage dans la peau où elles grossissent et se développent. Elles migrent généralement sur le dos de l’animal où l’on retrouve le gros des troupes, mais il arrive aussi de voir du varron un peu partout sur le corps. Arrivé au terme de leur croissance les larves vont alors se transformer en nymphe avant de devenir des insectes ailés parés pour perpétuer l’espèce à leur tour. Il n’y a pas de manière d’éviter le varron dans les territoires de chasse où l’espèce est bien présente. La seule solution, consiste à ne pas attendre la fin de la saison pour réaliser son plan de chasse et de chasser le chevreuil tant qu’il n’est pas infesté par ce parasite dès le début de la saison. À bon entendeur. Voir les commentaires Sur le même sujetIlse dit victime « de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire des États-Unis ». Il s’est tu pendant les six heures de l’audition, en invoquant la Constitution américaine. La solution à ce puzzle est constituéè de 12 lettres et commence par la lettre M Les solutions ✅ pour CHASSE AUX SORCIERES de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "CHASSE AUX SORCIERES" 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Pendantla chasse aux sorcières qui terrorisait l’Europe, la Suisse s’est montrée si féroce qu’elle fit dix fois plus de victimes qu’en France. Et cent fois plus qu’en Italie. RTS Astérix est gaulois, Tintin est belge, et ce sont tous deux des personnages majeurs de la bande dessinée. Astérix, qui jusque-là était relativement à l’abri des attaques antiracistes, se voit accusé, à l’occasion de la sortie de sa dernière aventure - au demeurant bien éloignée de l’excellence de celles signées jadis Goscinny-Uderzo -, de caricature colonialiste, au même titre que Tintin au Congo, album de 1931 qui offrait certes une vision naïve de l’Afrique mais dont je défie quiconque d’y trouver un racisme digne du Ku Klux Klan ! Astérix, voyageur pourtant le plus respectueux de l’autre, serait-il, comme Tintin, raciste, s’interrogent benoîtement des journalistes dont Charlotte Lazimi pour L’Express qui n’ont que ça à f... ? La question serait plutôt les traqueurs de suspects antimondialistes - parce qu’il paraît qu’on est tous semblables ! - sont-ils stupides ? À chercher la petite bête, souvent dans des œuvres réalisées plusieurs décennies, voire siècles, avant cette ridicule et anachronique chasse aux sorcières, on en vient à réduire la culture française et, au-delà, européenne, à la portion congrue où seules les béatitudes bien-pensantes auront droit de cité, avec en sus la haine du Blanc, laquelle semble revêtir une valeur cathartique indéniable, pour ces procéduriers du passé qui nient farouchement le racisme anti-blanc. Exit, donc, le tableau Quatre études de la tête d’un nègre, de Rubens, exposé aux musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, et prudemment rebaptisé Quatre études de la tête d’un Maure. Exit, encore, Robur le Conquérant, de Jules Verne, pour son personnage de Noir, Frycollin, décrit comme peureux, infantile et paresseux. Et quoi d’autre ? Va-t-on trouver à la Dame à la Capuche, statuette d’environ ans conservée au musée d’archéologie nationale, d’insupportables traits négroïdes caricaturaux ? Quant aux détracteurs de Tintin, rappelons-leur que Coke en stock, paru en 1958 et dont Hergé fut contraint de remanier les dialogues des Noirs présents dans l’album sous la pression - déjà à l’époque ! - d’associations, était un manifeste contre l’esclavage qui sévissait encore dans certains pays arabes, et continue de sévir, notamment au Qatar si j’en crois le traitement réservé aux ouvriers étrangers employés sur les chantiers de ce pays ce cocagne ! Mais s’il faut tout revoir à l’aune de la bonne pensée, alors j’exige, en ma qualité de Français blanc, élevé dans le culte catholique, que soient corrigées les caricatures dont est victime ma religion ; que soient réécrites ces éructations de rappeurs qui crachent sur mes semblables, particulièrement les femmes, qu’ils se promettent souvent de baiser comme des chiennes » je cite de mémoire ! Effacer le passé, on le peut toujours c'est une affaire de regret, de désaveu, d'oubli. Mais on n'évite pas l'avenir », disait Oscar Wilde. Dont acte. Renfortpolicier. La chasse aux sorcières a été déclenchée dans plusieurs villes de Grande-Bretagne après la publication le mois dernier, La Chasse aux Sorcières n’est le fait ni du Moyen-Âge, ni de l’Église, ni des hommes. On estime à plusieurs dizaines de milliers les femmes victimes de l’horreur que fut la chasse aux sorcières. Le chiffre est habituellement fixé à 60 000. La sorcière de l’imaginaire collectif balais, chat noir, nez crochu et chapeau pointu ! Dans l’imaginaire collectif, trois accusés pourtant bien peu coupables font face aux plus violentes récriminations le Moyen-Âge, l’Église et les hommes. Ils ne sont certes pas innocents, mais leur rôle dans la chasse aux sorcières n’est pas aussi prépondérant qu’on le pense. Pire, ces accusations maladroites masquent la culpabilité écrasante d’autres acteurs, qui, bien contents de cette erreur fréquente, échappent scandaleusement à la justice de l’Histoire. Nous analyserons donc le rôle de ces trois accusés dans le but, sinon de les innocenter, au mois de leur obtenir un aménagement de peine. Le Moyen-Âge Il est vrai que les premiers cas de procès en sorcellerie apparaissent en Europe vers les années 1400, ce qui est plutôt considéré comme la fin du Moyen-Âge pour la majeure partie de l’Europe. Notre accusé ne sortira donc peut-être pas libre du tribunal, mais il est nécessaire de condamner bien plus fermement encore son complice la Renaissance. C’est en effet au XVIe siècle que la chasse aux sorcières devient réellement un phénomène massif. Les cas explosent partout en Europe, les procès se multiplient, des villages entiers sont saisis de fureur meurtrière et massacrent sans sommation des femmes innocentes. La Renaissance fut infiniment plus impitoyable et fut responsable de la grande majorité des victimes. Cela se poursuivit d’ailleurs jusqu’au XVIIe siècle. L’Église Passons à notre deuxième accusé. Comme pour le Moyen-Âge, il faut d’abord reconnaître que l’Église est loin d’être innocente. Elle a produit des textes condamnant violemment la sorcellerie, comme la bulle Vox In Rama du Pape Grégoire IX – produite d’ailleurs au Moyen-Âge – dont beaucoup ont pu s’inspirer lors de la chasse aux sorcières. Elle a également soutenu les inquisiteurs dans leur traque. Mais les procès en sorcellerie qui aboutissaient sur la condamnation à mort de l’accusée étaient instruits par des juges laïcs. Ils ne répondaient ni au Pape ni aux curés, leurs sentences n’étaient guidées que par leurs propres superstitions. Ces dernières pouvaient se référer à des bulles papales comme celle de Grégoire IX, mais également s’éloigner du dogme chrétien et faire appel à de vieilles croyances mêlant paganisme et christianisme, ce qui arrivait plus souvent qu’on ne le pense. Représentation d’un village De nombreuses femmes étaient mises à mort sans même subir de procès des villages cédaient soudainement à la panique, soupçonnant la présence d’une sorcière parmi eux et craignant que le malheur ne s’abatte sur leur communauté, et des foules meurtrières se formaient pour exécuter les malheureuses. Là encore, ces phénomènes se produisaient indépendamment de l’Église. L’autorité pontificale romaine a même parfois tenté d’enrayer le phénomène lorsqu’il prenait trop d’ampleur. Le célèbre inquisiteur dominicain Heinrich Kramer, particulièrement impliqué dans la chasse aux sorcières, fut d’abord soutenu par le Pape. Mais lorsqu’il coécrit son terrible ouvrage de lutte contre la sorcellerie qui se répandit dans toute l’Europe, le funeste Malleus Maleficarum, le clergé catholique le condamna. Il est également attesté que les papes Clément VII puis Clément VIII sont intervenus en faveurs de personnes accusées de sorcellerie, femmes comme hommes. Les hommes Abordons enfin une erreur bien plus récente, qui s’est introduite depuis peu dans les esprits à la faveur d’un courant nouveau qui interprète chaque injustice comme une opposition manichéenne entre hommes et femmes. En effet, si les hommes se sont impliqués de manière écrasante dans la chasse aux sorcières, en occupant les positions déterminantes comme celles de juge et d’inquisiteur, le phénomène n’est en aucune façon une lutte hommes-femmes. Comme nous l’avons vu, des villages entiers se dressaient contre les supposées sorcières. Or le lecteur devinera aisément qu’un village n’est pas composé uniquement d’hommes. Les femmes participaient activement aux lynchages, et n’étaient pas moins sujettes que les hommes aux superstitions obscurantistes qui les poussaient au crime. Lorsqu’il y avait un procès, elles exigeaient elles-mêmes du juge la plus grande sévérité contre les accusées. Les victimes n’étaient donc pas choisies uniquement pour leur sexe, mais aussi et surtout car elles étaient marginalisées, avaient un mode de vie incompris ou des déformations physiques. Il a d’ailleurs été établi qu’environ 20% des victimes de la chasse aux sorcières furent des hommes. Ils étaient, comme les femmes, les boucs émissaires d’une population qui les méprisait pour leurs excentricités. La chasse aux sorcières ne fut donc pas une opposition hommes-femmes, mais une opposition société-marginaux. Les œuvres de fictions se plaisent à représenter des foules d’hommes enragés, hurlant et bavant, mettre à mort une femme. Ces représentations sont historiquement mensongères. Le souci d’exactitude aurait exigé que ces foules soient composées autant d’hommes que de femmes, toutes aussi enragées que leurs camarades masculins. En ne désignant que les hommes, on masque volontairement la responsabilité de la société entière pour ne pas voir sa terrible capacité à se transformer, sous l’effet de la peur et de la superstition, en gigantesque assassin. Le juge n’a plus qu’à rendre son verdict. Espérons que la Renaissance, les instances laïques et la société superstitieuse n’ échapperont cette fois pas à la juste condamnation qu’ils méritent. Pour aller plus loin dans la réflexion sur la chasse aux sorcières, n’hésitez pas à regarder les vidéos que je vous mets ci-contre, et à me faire part de vos commentaires sur cette partie de l’Histoire en-dessous de cet article ! Et nous vous raconterons une prochaine fois l’histoire de la chasse aux sorcières menée par l’Inquisition en 3ème Aube ! Bien sûr, l’équipe du Projet CarTylion tient à préciser une chose importante que vous soyez sorcière, druidesse, chevalière, ou simple paysanne, vous êtes toutes les bienvenues dans notre communauté ! 😍❤ 1520- 1560 Accalmie dans la chasse aux sorcières 1532 Charles Quint promulgue la Caroline. Elle réglemente entre autres les procès de sorcellerie. 1562, 3 août Grêle sur Esslingen. Le prédicateur protestant Naogeorgus fait arrêter et avouer des suspects, malgré la résistance de la ville. Premières exécutions massives à Waisenstieg. IL Y A plusieurs siècles, en Europe, la peur des forces du mal a déclenché des chasses aux sorcières et des exécutions. Elles ont eu lieu principalement en France, en Allemagne, dans le nord de l’Italie, en Suisse et dans la région qui couvre aujourd’hui la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Des dizaines de milliers de personne en Europe et dans les colonies européennes * sont mortes » et des millions d’autres ont connu la torture, des arrestations, des interrogatoires, la haine, le sentiment de culpabilité ou la peur », déclare le livre La chasse aux sorcières dans le monde occidental angl.. Comment cette paranoïa a-t-elle commencé ? Qu’est-ce qui l’a alimentée ? L’Inquisition et Le Marteau des sorcières L’Inquisition a joué un grand rôle dans cette histoire. Elle a été mise en place par l’Église catholique au XIIIe siècle pour convertir les apostats et empêcher les autres de déserter », explique le livre Der Hexenwahn La hantise des sorcières. L’Inquisition fonctionnait comme une police au service de l’Église. Le 5 décembre 1484, le pape Innocent VIII fait paraître une bulle, ou lettre, condamnant la sorcellerie. De plus, il autorise deux inquisiteurs, Jacques Sprenger et Henry Institoris Kraemer à s’attaquer au problème. Les deux hommes publient un livre intitulé Malleus Maleficarum Le Marteau des sorcières. Catholiques et protestants l’accepteront par la suite comme faisant autorité dans la lutte contre la sorcellerie. Le livre contenait des histoires imaginaires tirées du folklore. Il présentait des arguments théologiques et juridiques contre la sorcellerie, et fournissait des directives pour repérer et éliminer les sorcières. Le Marteau des sorcières a été décrit comme le livre le plus féroce [...], le plus nuisible de toute l’histoire de la littérature ». Le Marteau des sorcières a été décrit comme le livre le plus féroce [...], le plus nuisible de toute l’histoire de la littérature ». On pouvait accuser quelqu’un de sorcellerie sans aucune preuve. Le livre Hexen und Hexenprozesse Sorcières et procès en sorcellerie rapporte que les procès avaient pour seul but d’obtenir les aveux de l’accusé, par la persuasion, la pression ou la force ». La torture était courante. Le Marteau des sorcières et la bulle du pape Innocent VIII ont déclenché de vastes chasses aux sorcières en Europe. Cette folie a bénéficié de l’apparition de l’imprimerie, qui a favorisé sa propagation même jusqu’en Amérique. Sur qui portaient les soupçons ? Dans presque 80 % des cas, il s’agissait de femmes, en particulier des veuves, qui n’avaient souvent personne pour les défendre. Parmi les victimes se trouvaient des pauvres, des personnes âgées et des femmes qui prescrivaient des remèdes à base de plantes, surtout quand ils n’étaient pas efficaces. Cela dit, personne n’était vraiment à l’abri, riches ou pauvres, hommes ou femmes, gens importants ou gens ordinaires. Les supposées sorcières étaient accusées de tous les maux. On prétendait qu’elles provoquaient le gel et des invasions d’escargots ou de chenilles pour détruire les semences et les fruits de la terre », explique la revue allemande Damals. Si la grêle ravageait une récolte, si une vache ne produisait pas de lait, si un homme était impuissant ou une femme stérile, c’était sans aucun doute la faute des sorcières ! Les suspectes étaient pesées parce qu’on pensait que les sorcières ne pesaient rien ou presque. À quoi reconnaissait-on une sorcière » ? Certaines suspectes étaient plongées pieds et poings liés dans une eau glacée bénite ». Si elles coulaient, elles étaient déclarées innocentes et on les sortait de l’eau. Si elles flottaient, elles étaient exécutées sur le champ ou livrées au tribunal. D’autres suspectes étaient pesées parce qu’on pensait que les sorcières ne pesaient rien ou presque. Une autre épreuve consistait à chercher la marque du Diable », un signe physique laissé par le Diable montrant qu’il avait conclu un pacte avec la sorcière », indique La chasse aux sorcières dans le monde occidental. Pour chercher cette marque, on rasait complètement l’accusée puis on examinait chaque coin et recoin de son corps », le tout en public ! On piquait ensuite avec une aiguille chaque marque qu’on trouvait — taches de naissance, verrues, cicatrices, etc. Si la piqûre ne provoquait ni douleur ni saignement, on en déduisait que c’était une marque de Satan. Des dirigeants aussi bien catholiques que protestants ont encouragé les chasses aux sorcières, et dans certaines régions les protestants étaient encore plus durs que leurs homologues catholiques. Avec le temps cependant, la raison a repris le dessus. Prenons l’exemple de Friedrich Spee, un prêtre jésuite qui avait accompagné jusqu’au bûcher de nombreuses personnes accusées de sorcellerie pour qu’elles soient brûlées vives. En 1631, il a écrit que de son point de vue aucune n’était coupable. Et si les choses continuaient à ce rythme, a-t-il prévenu, l’Allemagne serait bientôt vidée de ses habitants ! Dans le même temps, des médecins ont commencé à comprendre que des phénomènes comme les convulsions pouvaient être le signe d’un problème de santé, et non d’une possession démoniaque. Au XVIIe siècle, le nombre de procès a brusquement baissé, et vers la fin du siècle, il n’y en avait presque plus. Que nous enseigne cette époque sombre ? Notamment ceci Quand de soi-disant chrétiens se mettent à remplacer les enseignements purs de Jésus Christ par des mensonges religieux et des superstitions, la porte est ouverte aux pires atrocités. La Bible avait prédit que de tels comportements jetteraient le déshonneur sur le vrai christianisme On parlera en mal de la voie de la vérité » 2 Pierre 21, 2. autrementdit des « traîtres », travaillant pour le département d’État américain. Ainsi lancée, la « chasse aux sorcières » conduit plusieurs centaines de personnes en prison, et brise la carrière de milliers d’autres : plus de 10000 fonctionnaires sont renvoyés ou contraints de démissionner, et plus de 300 cinéastes, En Europe, la chasse aux sorcières connaît son paroxysme de 1560-1580 à 1620-1630, pour se terminer vers 1680. On parle de 100'000 procès, avec 70 à 80'000 exécutions pour lesquelles 70% des condamnées sont des femmes. Puisque la sorcellerie est issue de l’imagination de gens vivant dans une culture de la peur, aucune des personnes exécutées n’a jamais été prise en flagrant délit. Voici quelques éléments pour comprendre cet immense mouvement mouvement européen essentiellement ruralLa chasse aux sorcières est un large mouvement répressif, qui concerne toute l’Europe continentale, indépendamment des régimes politiques et des confessions religieuses catholique ou protestante. Elle est présente dans les monarchies absolues comme la France de Louis XIV, les régimes républicains comme l’espace helvétique ou les Pays-Bas, ou les régimes royalistes comme l’Écosse. L’Angleterre et le monde méditerranéen sont très peu touchés, ainsi que l’Espagne et le sud de l’Italie où l’Inquisition ne considère pas la sorcellerie comme une localement, la chasse aux sorcières est un phénomène très rural. Si les petites villes sont parfois impliquées, c’est rarement le cas des grandes. Il y a très peu de procès de sorcellerie à Paris ou à Rome. Par contre la répression est intense dans les régions montagnardes comme le Jura, le socle des Alpes, les contreforts des Pyrénées. La pensée magique propre à la culture paysanne est combattue par les élites locales, au nom de la lutte contre le l’Europe vit une époque troublée. Les régimes absolutistes montent en puissance, rigidifient la société autour d’eux. Les certitudes et les sécurités qui avaient existé pendant très longtemps, dans un monde unifié par le catholicisme, sont fortement ébranlées par la Réforme. Dans cette période de peur, d’insécurité, les autorités affirment le pouvoir de l’État et de l’Eglise dans un univers chrétien fissuré. Il faut discipliner les populations, faire des exemples. La justice laïque poursuit la sorcellerie car l’Eglise ne dispose pas du droit de glaive. Les zones frontières entre catholiques et protestants sont très marquées par la grande Découverte 8qE0LG.