Lavie chrĂ©tienne est en effet fondĂ©e sur un Ă©vĂ©nement : la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus. La vie chrĂ©tienne est un partage du passage de JĂ©sus Ă  son PĂšre. Il ne s’agit pas seulement de « migration de l’ñme », mais de l’espĂ©rance que toute personne, Ă  l’image du Christ, est appelĂ©e Ă  entrer dans la gloire, avec le plus matĂ©riel, le plus fragile et le plus humble de

Actualisation mars 2019 StĂ©phane Allix nous parle de son livre “Le test” Que se passe-t-il aprĂšs la mort ? Nos dĂ©funts sont-ils confus ou comprennent-ils ce qui leur arrive ? Vivent-ils un temps d’adaptation avant d’évoluer ? Et s’il existait des moyens de les aider ? Et de nous aider Ă  mieux vivre ce deuil par la mĂȘme occasion ? Actualisation, octobre 2018 Dans son nouveau livre AprĂšs
 StĂ©phane Allix dĂ©voile que plus d’un quart des personnes en deuil font l’expĂ©rience de formes diverses de communication spontanĂ©es aprĂšs le dĂ©cĂšs d’un proche. Preuves supplĂ©mentaires de la rĂ©alitĂ© d’une vie aprĂšs la mort, ces expĂ©riences nous invitent en outre Ă  nous interroger sur le sens de l’existence. Ancien chirurgien, Thierry Janssen quitte tout pour Ă©tudier la psychologie et devient une rĂ©fĂ©rence en dĂ©veloppement personnel. Il dĂ©veloppe ensuite une spiritualitĂ© incorporant une voie de guĂ©rison du corps et de l’esprit, qu’il partage dans son Ă©cole de la prĂ©sence thĂ©rapeutique et dans son dernier ouvrage Écouter le silence Ă  l’intĂ©rieur ». Article d’origine Et si la mort n’existait pas ? avec ValĂ©rie Seguin sur btlv Si vous avez ratĂ© la confĂ©rence de l’Observatoire du rĂ©el sur le sujet, voici de quoi rattraper le coup ! Avec la complicitĂ© de Dominique Bachy, ValĂ©rie Seguin est allĂ©e Ă  la rencontres de Raymond Moody, de Didier Van Cauwelaert, de Philippe Guillemant, de Nicolas Fraisse, etc..mais aussi de tĂ©moins ayant vĂ©cu des expĂ©riences de mort imminente EMI ou NDE dans le but de comprendre la mort et ses mystĂšres ? Que se passe-t-il lorsque nous mourrons ? OĂč allons-nous ? Subsiste-t-il quelque de chose de nous ? Les tĂ©moins des expĂ©riences de mort imminente en sont convaincus. MalgrĂ© tout, personne ne peut rĂ©ellement dire que la vie aprĂšs la mort est une rĂ©alitĂ©, mĂȘme si ce film “Et si la mort n’existait pas ?” nous donne de l’espoir sur le sujet.

Lelivre qu'il est supposé avoir lu juste avant sa mort n'existait pas Il sera publié un an plus tard. (bonus)Il aurait été aperçu sur une ßle déserte avec Michael Jackson, Clo-clo et

Cette citation, cri de ralliement du nihilisme, et que l'on attribue trĂšs justement Ă  DostoĂŻevski, n'existe pas en tant que telle c'est-Ă -dire sous cette forme vulgarisĂ©e. En effet, elle n'est que la condensation d'un passage des FrĂšres Karamazov, dans lequel Dimitri l'un des trois frĂšres s'exprime ainsi "Que faire si Dieu n'existe pas, si Rakitine a raison de prĂ©tendre que c'est une idĂ©e forgĂ©e par l'humanitĂ© ? Dans ce cas l'homme serait le roi de la terre, de l'univers. TrĂšs bien ! Seulement, comment sera-t-il vertueux sans Dieu ? Je me le demande. [...] En effet, qu'est ce que la vertu ? RĂ©ponds-moi AlexĂ©i. Je ne me reprĂ©sente pas la vertu comme un chinois, c'est donc une chose relative ? L'est-elle, oui ou non ? Ou bien elle n'est pas une chose relative ? Question insidieuse. [...] Alors tout est permis ?" Paroles de Mitia Dimitri dans Les frĂšres Karamazov de DostoĂŻevski, 4e partie, Livre XI, chapitre 4. Nietzsche s'est trĂšs largement inspirĂ© de cette citation, notamment dans la GĂ©nĂ©alogie de la morale TroisiĂšme traitĂ©. C'est ainsi qu'il Ă©crit au paragraphe 24 "Lorsque les croisĂ©s chrĂ©tiens se heurtĂšrent en Orient Ă  l'invincible ordre des Assassins, cet ordre d'esprits libres par excellence dont les grades les plus bas vivaient dans une obĂ©issance qu'aucun ordre monastique n'a Ă©galĂ©e, ils reçurent par quelque voie une indication sur le symbole et la devise qui Ă©taient rĂ©servĂ©s aux seuls grades supĂ©rieurs comme leur secret "rien n'est vrai, tout est permis"... VoilĂ , par exemple qui Ă©tait de la libertĂ© de l'esprit, cette formule congĂ©diait la foi mĂȘme en la vĂ©ritĂ©..." Nietzsche dĂ©veloppe ensuite une rĂ©flexion sur le sens de l'existence Ă  partir de cette idĂ©e de la mort de Dieu ou du vrai, qui culmine au paragraphe 28 du TroisiĂšme traitĂ©. Sartre a lui aussi repris Ă  son compte la citation de DostoĂŻevski dans un passage cĂ©lĂšbre de L'existentialisme est un humanisme "DostoĂŻevski avait Ă©crit "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis." C'est lĂ  le point de dĂ©part de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par consĂ©quent l'homme est dĂ©laissĂ©, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilitĂ© de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence prĂ©cĂšde l'essence, on ne pourra jamais expliquer par rĂ©fĂ©rence Ă  une nature humaine donnĂ©e et figĂ©e ; autrement dit, pas de dĂ©terminisme, l'homme est libre, l'homme est libertĂ©. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui lĂ©gitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derniĂšre nous, ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre. CondamnĂ©, parce qu'il ne s'est pas créé lui-mĂȘme, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jetĂ© dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait". Date de crĂ©ation 05/01/2006 2214 DerniĂšre modification 23/12/2010 1409 CatĂ©gorie Page lue 9931 fois Imprimer l'article

Lamort doit-elle ĂȘtre triste, drĂŽle, sĂ©rieuse? On y revient. D'abord, on salue les 4% de zombies, ça ne doit pas ĂȘtre facile de cliquer sur des rĂ©ponses avec
OÙ EN EST LA SCIENCE SUR LA VIE APRÈS LA MORT ? Pour dĂ©couvrir la 2Ăšme partie Abonnez-vous Ă  la chaĂźne pour dĂ©couvrir nos prochaines vidĂ©os d’experts RĂ©alisation ValĂ©rie Seguin et Dominic Bachy PrĂ©sentation AurĂ©lie Godefroy Narration François-Eric Gendron Ce film prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort EMI, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des mourants, 
 et rĂ©unit pour la premiĂšre fois un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujet Le Pr. Steven Laureys, plusieurs mĂ©decins et neurologues Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, François Lallier, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier, Constance Yver-Elleaume, Olivier Chambon, etc. Des biologistes et des physiciens Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalitĂ©s notamment l’écrivain Didier van Cauwelaert. Quelles sont leurs conclusions? POUR SUIVRE NOS ACTUALITES Pour comprendre Ă  quel moment s’effectue le PRELEVEMENT D’ORGANES Si vous souhaitez soutenir les recherches d’ISSNOE sur la dĂ©localisation de la conscience Note L. SM Je vous garanti par mon expĂ©rience personnelle que la mort n’existe pas. Nous sommes la conscience et non pas un corps. Le corps est un vĂ©hicule le temps d’une expĂ©rience. Namaste L. ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS, oĂč en est la science sur la vie aprĂšs la mort? Pour suivre nos actualitĂ©s, voir les liens ci-dessous pour vous abonner Ă 

Jusqu'Ă  un passĂ© rĂ©cent, le cimetiĂšre au Ă©tait rĂ©uni l'ensemble d'une famille Ă©tait le lieu de destination Ă©vident de son propre corps aprĂšs sa propre mort. Aujourd'hui, cela ne va plus de soi... AFP/ANDRE DURAND Le tabou de la mort est un fait contemporain. Parmi les questions qu'il soulĂšve et auxquelles il semble de plus en plus difficile de rĂ©pondre "OĂč vais-je me faire enterrer? OĂč enterrer mon pĂšre, ma mĂšre?" La rĂ©ponse allait encore de soi dans un passĂ© rĂ©cent, plus aujourd'hui... Pour quelle raison? Le rattachement Ă  une territorialitĂ© n'est plus une Ă©vidence, en effet, et la mort n'y Ă©chappe pas. Jusqu'Ă  un passĂ© rĂ©cent, disons avant la deuxiĂšme guerre mondiale, le cimetiĂšre oĂč Ă©tait rĂ©uni l'ensemble d'une famille Ă©tait forcĂ©ment le lieu de destination de son propre corps aprĂšs sa propre mort. On n'avait mĂȘme pas Ă  y penser. Il Ă©tait au bout du village, c'est lĂ  qu'on serait un jour. Tout ceci n'est plus une Ă©vidence. Ce phĂ©nomĂšne tient Ă  plusieurs raisons qui se conjuguent l'urbanisation - nous sommes passĂ©s de la sociĂ©tĂ© du village Ă  celle de l'agglomĂ©ration urbaine ; l'Ă©clatement des familles ; le fait que la profession exercĂ©e ne se fait plus dans le pĂ©rimĂštre du lieu de naissance, les dĂ©placements devenant la rĂšgle. Un jour, vous ĂȘtes mutĂ© Ă  Tokyo, le lendemain Ă  Metz... Tout devient plus compliquĂ©. VoilĂ  pour les aspects socio-dĂ©mographiques, les transformations objectives des modes de vie. Au-delĂ , qu'est-ce que cela traduit de notre rapport Ă  la mort?Notre sociĂ©tĂ©, c'est une banalitĂ© de le dire, ne se penche plus beaucoup sur la mort. Plus tard on y pense, mieux c'est. L'essor de la crĂ©mation tient aussi Ă  cela, d'ailleurs, entre autres raisons. On n'est plus attachĂ© Ă  un territoire, donc cela fait moins de sens d'ĂȘtre enterrĂ© Ă  tel ou tel endroit. Le lieu d'inhumation a moins de signification que par le passĂ©. Jusqu'Ă  ce qu'on interdise, il y a quelques annĂ©es, la possibilitĂ© de conserver l'urne chez soi, on pouvait de la sorte disposer de ses cendres comme on le voulait, ce qui rendait la mort comme hors lieu, hors du cimetiĂšre, lequel est aussi un espace collectif. On pouvait se dire "Le lieu des morts n'est pas celui de mon mort". Symptomatique d'un certain dĂ©sarroi social. Ramener le mort chez soi, c'est aller contre la rĂšgle fondamentale de la ritualitĂ© funĂ©raire, qui veut qu'on se sĂ©pare des morts. Ce dĂ©tachement de la territorialitĂ© est rĂ©cent, dites-vous. Oui, un saut a Ă©tĂ© franchi rĂ©cemment, mĂȘme s'il se prĂ©parait sans doute de longue date, et on peut le voir, lĂ  encore, Ă  travers la crĂ©mation. L'Eglise catholique a levĂ© l'interdiction de la crĂ©mation aprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale, relativement rĂ©cemment, donc. Dans les annĂ©es 1970, personne n'aurait alors imaginĂ© qu'elle progresserait comme elle l'a fait Ă  partir des annĂ©es 1990. Aujourd'hui, un peu plus d'un Français sur deux l'envisage. Dans les annĂ©es 1970 et 1980, la crĂ©mation relevait d'une certaine vision du monde, d'une posture militante. A prĂ©sent, elle n'apparaĂźt plus comme un choix diffĂ©renciĂ© mais comme un option qui dĂ©coule aussi de ce dĂ©tachement du territoire et de cette logique d'urbanisation qui caractĂ©rise notre culture globale. On trouve des maisons funĂ©raires mĂȘme hors des grandes villes, mĂȘme Ă  Sainte-Foy-la-Grande ! On peut se dire que c'Ă©tait rassurant, en quelque sorte, de savoir que l'on reposerait Ă  tel endroit un jour... Qu'engendre cette incertitude nouvelle?Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement La ritualitĂ© funĂ©raire n'est pas seulement une coutume, elle agit aussi sur l'Ă©quilibre socio-psychique des personnes. Elle s'inscrit dans notre mĂ©moire collective. Ces changements nous questionnement Ă©videmment trĂšs profondĂ©ment par rapport Ă  notre propre finitude, nos relations avec nos proches... Comment pourra-t-on Ă©tayer un souvenir s'il n'est plus rattachĂ© Ă  un lieu, transmettre une mĂ©moire familiale? Autant de questions qui se posent. Nous faisons comme si tout ceci tout Ă©tait indiffĂ©rent, mais ce n'est pas vrai. Nous ne sommes pas indiffĂ©rents Ă  notre propre devenir. Nous avons besoin de nous reprĂ©senter cet irreprĂ©sentable et nous ne pouvons pas faire n'importe quoi de notre propre corps, dans l'indiffĂ©rence de la souffrance de nos proches. Une Ă©volution notable, par ailleurs des entreprises funĂ©raires proposent de plus en plus, sur leur site Internet, d'aller se recueillir virtuellement, en photo, sur la tombe d'un proche, d'aller visiter le cimetiĂšre, de payer des fleurs qui y seront dĂ©posĂ©es... On met au point des services censĂ©s combler la distance physique "Je suis Ă  Bordeaux, mon pĂšre est enterrĂ© Ă  Strasbourg..." La ritualitĂ© funĂ©raire serait donc moins importante, aux yeux des Français?Pas du tout, et c'est aussi toute la question. La Toussaint, on le voit bien, reste un jour trĂšs important c'est l'un des jours oĂč il y a le plus de circulation en France, ce qui veut dire que les gens se dĂ©placent. C'est aussi l'un des jours oĂč l'on achĂšte le plus de fleurs. Ce n'est donc pas du tout indiffĂ©rent. Le fait de ne plus savoir oĂč l'on va ĂȘtre enterrĂ© est plus marquĂ© Ă  la ville qu'Ă  la entendu. Dans les villages, on est encore enterrĂ© de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration et on y trouve encore une prĂ©sence des signes sociaux de la mort, une sonoritĂ© le clocher du village, le glas..., qu'on n'a plus en ville, oĂč la mort n'est plus perceptible. Voyez le corbillard et l'Ă©cart de culture entre ce qu'on peut en voir aujourd'hui et ce qui en est montrĂ©, par exemple, dans Le Corbeau, le film de Clouzot, qui ne date pas non plus du Moyen Age ! Tout le village qui processionne derriĂšre le corbillard tirĂ© par des chevaux... Dans mon enfance, le corbillard Ă©tait un vĂ©hicule noir qui roulait lentement en bordure du trottoir, n'occupait pas le centre de la chaussĂ©e. Aujourd'hui, il se mĂȘle Ă  la circulation, comme les autres vĂ©hicules. La mort Ă©tait inscrite dans le paysage, dans l'espace partagĂ©, elle ne l'est plus. ConsĂ©quence de son refoulement?Oui, ou de son dĂ©ni. Le grand anthropologue Louis-Vincent Thomas parlait, lui, de "dĂ©ni de la mort", expression qui ne signifiait pas seulement le refus ou la peur de la mort mais le fait de faire comme si elle n'existait pas, n'avait aucune importance. Attitude encore plus Ă©trange que la simple peur ou le refus, et qui nous est contemporaine, car elle n'a jamais existĂ© auparavant, Ă  aucun moment de l'Histoire. Or notre rapport Ă  la vie est en rapport Ă  la mort. Quand les choses ne sont plus parlĂ©es, plus signifiĂ©es, quand tout a l'air flottant, incertain, on perd des repĂšres essentiels. On peut aussi s'interroger, en matiĂšre de refoulement, sur la gĂ©nĂ©ralisation des cimetiĂšres pĂ©riurbains, crĂ©es dans les annĂ©es 1980, qui sont souvent des lieux isolĂ©s, Ă  l'Ă©cart de la ville, et esthĂ©tiquement, situĂ©s dans des zones de relĂ©gation, entre le centre commercial et la dĂ©chetterie. Vous avez des panneaux oĂč celle-ci cĂŽtoie le crĂ©matorium, vous devez passer, pour y accĂ©der, par une montagne de pneus crevĂ©s ! Ce qui peut pousser Ă  s'interroger sur la façon dont les vivants traitent les morts. Pourquoi un tel manque de soin? Patrick Baudry est l'auteur de La Place des morts L'Harmattan, et Pourquoi des soins palliatifs ? Ă©ditions ChĂątelet-Voltaire, 2013 Patrick Baudry est l'auteur de La Place des morts L'Harmattan, et Pourquoi des soins palliatifs ? Ă©ditions ChĂątelet-Voltaire, 2013 Delphine Saubaber Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher

Dece fait, si la Lune n'existait pas, l'inclinaison de la Terre changerait et perturberait le climat, les températures et donc les saisons. Aussi,

Isabelle Budor 06 60 39 27 67 contact Horaires du lundi au vendredi de 14h00 à 18h00 Pour toute séance, merci de prendre rendez-vous.

Lirela suite: Et si la rĂ©alitĂ© objective n’existait pas ? DerniĂšre modification par JPL ; 19/11/2019 Ă  13h38. 19/11/2019, 14h03 #2 ils ne mouraient pas tous, mais tous Ă©taient frappĂ©s (les animaux malades de la peste)! 04/01/2020, 15h14 #20 RiketRok . Re : Actu - Et si la rĂ©alitĂ© objective n’existait pas ?
L’invasion de l’Ukraine par les Russes en 2022 est, comme le fut celle de lIrak par les AmĂ©ricains en 2003, une invitation Ă  repenser la libertĂ©. Il faut sans cesse repenser la libertĂ©. On pourrait mĂȘme dire qu’elle consiste avant tout Ă  se repenser elle-mĂȘme. Se repenser pour se reconquĂ©rir car elle est toujours menacĂ©e d’extinction. Suite Ă  l’invasion de l’Ukraine, on a entendu mille fois cette pathĂ©tique question comment une telle horreur est-elle possible en 2022? Le 3 mars, le prĂ©sident de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, l’a reprise Ă  son compte sur un ton qui tirait les larmes. Cette invocation, car il s’agit bien d’une invocation, brise le cƓur parce qu’elle s’adresse non Ă  des personnes, divines ou humaines, mais Ă  une idĂ©e abstraite appelĂ©e sens de l’histoire » ou progrĂšs. Cette idĂ©e, apparue au siĂšcle des LumiĂšres, est la promesse de perfection que l’homme s’est faite Ă  lui-mĂȘme en tournant le dos Ă  Dieu pour prendre les commandes de sa destinĂ©e. Elle a pĂ©nĂ©trĂ© les mentalitĂ©s Ă  un point tel que tous, modernes et post-modernes, semblent prĂ©sumer que le mal est en voie de disparition dans le monde, que chaque jour qui passe est un barreau dans l’échelle vers la perfection, que l’histoire est un ascenseur qu’on supplie, en cas de panne, de reprendre sa montĂ©e vers le septiĂšme ciel. PlutĂŽt que de nous enliser dans cette pensĂ©e magique, nous aurions intĂ©rĂȘt Ă  rĂ©flĂ©chir sur le sens du mal, ce Ă  quoi nous invitent ces civils ukrainiens devenant soldats en quelques jours, avec un courage rappelant celui de tant de rĂ©sistants du passĂ©. C’est le contact brutal avec le mal qui rend ces faibles humains capables d’un tel hĂ©roĂŻsme. Si le mal n’existait pas, tout irait pour le mieux, mais dans ce meilleur des mondes, notre autonomie se limiterait au choix superficiel entre des objets et des projets ; nous n’aurions pas ce don suprĂȘme, mĂ©ritant pleinement le nom de libertĂ©, de choisir entre le bien et le mal. Nous n’aurions que des prĂ©fĂ©rences, point d’engagements profonds et durables pouvant aller jusqu’au sacrifice de notre vie pour des ĂȘtres et des pays aimĂ©s. Les chemins vers cette libertĂ© profonde varient selon les cultures, Voici celui que m’indiquent mes racines chrĂ©tiennes la perfection n’est pas de ce monde. La nature, par Dieu créée, est imparfaite, mais elle comporte assez de vie, de bien et de beautĂ© pour que, usant de sa libertĂ© et misant sur la grĂące, l’homme s’oriente vers une perfection intĂ©rieure baignant dans le mystĂšre et aurĂ©olĂ©e d’éternitĂ©, Vue sous cet angle, la libertĂ© est le sens du mal, vĂ©ritĂ© qu’on hĂ©site Ă  reconnaĂźtre tant on peut craindre qu’elle serve Ă  justifier la complicitĂ© avec le mal. Composer avec le mal et en ĂȘtre complice sont heureusement deux choses bien diffĂ©rentes. Le meilleur usage de la libertĂ© est de combattre le mal, en soi et hors de soi, sans exiger ni mĂȘme rĂȘver de l’éradiquer, mais en dĂ©sirant l’énergie spirituelle requise pour nous engager rĂ©ellement dans la voie de notre idĂ©al. En prĂ©fĂ©rant le plus grand des risques Ă  leur asservissement, les civils ukrainiens nous rappellent aussi que la libertĂ© est fille de la mort, ce dont tĂ©moignent les cimetiĂšres militaires, si vite oubliĂ©s; oubliĂ© aussi le souvenir de tous les vaincus qui ont prĂ©fĂ©rĂ© le suicide au dĂ©shonneur, de tous les esclaves qui ont pris le risque de la rĂ©volte, de tous les croyants qui n’ont pas trahi leur Dieu quand on les sommait de le faire, de tous les savants qui ont prĂ©fĂ©rĂ© la vĂ©ritĂ© Ă  l’opinion du plus fort, de Socrate, de SĂ©nĂšque et de tous ceux qui comme eux ont suivi des principes plus chers Ă  leurs yeux que leur propre vie. Cette libertĂ© profonde suppose l’existence d’une seconde dimension, spirituelle, dans l’ĂȘtre humain, elle peut aussi prendre appui sur l’espĂ©rance d’une autre vie aprĂšs la mort. On se prend Ă  prĂ©sumer que ces conditions existent encore en Ukraine. Elles sont presque partout menacĂ©es par la montĂ©e du matĂ©rialisme et de l’unidimensionnalitĂ©. Dans ce contexte, le mal, y compris la maladie, le malheur et la mort peut-il encore avoir un sens? Est-il encore possible de composer avec lui, de se limiter au moindre mal dans l’action? Ou ne reste-t-il plus qu’à mener contre lui une guerre totale, avec des mobiles associĂ©s Ă  des utopies promettant le paradis sur terre ? Le combat contre le mal devient alors une menace pour la libertĂ©. Les conversions au bien ne pouvant venir de la vie intĂ©rieure, qui n’existe plus, le progrĂšs escomptĂ© nĂ©cessite un contrĂŽle et une surveillance sans cesse accrus, scĂ©nario dont Orwell 1984 et Huxley Le meilleur des mondesont fait une analyse donnant Ă  entendre que l’homme rĂ©duit Ă  ses seuls moyens ne peut s’amĂ©liorer qu’en renonçant Ă  sa libertĂ©, une libertĂ© que les sciences humaines, au mĂȘme moment, ont prĂ©sentĂ©e comme une illusion. Relire Beyond Freedom and Dignity et Walden Two Dans ce scĂ©nario, le mĂ©canique, sous toutes ses formes, y compris la forme administrative, se substitue au vivant pour une raison trĂšs simple les machines, alliages de raison dĂ©sincarnĂ©e et de minĂ©ral, peuvent ĂȘtre portĂ©es Ă  un trĂšs haut degrĂ© de perfection. Elles s’élĂšvent ainsi au-dessus du couple mal-libertĂ© qui caractĂ©rise le vivant et suit sa hiĂ©rarchie. Il n’y a ni mal ni libertĂ© dans la matiĂšre inanimĂ©e. À la vision spiritualiste du monde Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment se substitue alors cette vision transhumaniste la perfection sera de ce monde, mais par le moyen de la seule chose que l’homme dieu sait faire mieux que le CrĂ©ateur des machines, auxquelles il ne peut que ressembler de plus en plus. On voit par lĂ  que la minĂ©ralisation de la terre n’est pas seulement un problĂšme environnemental mais aussi une atteinte Ă  la libertĂ©.
Jen’ai pas eu de grandes rĂ©vĂ©lations, je ne pense pas que quelqu’un dĂ©tienne de preuve dĂ©finitive de la vie aprĂšs la mort. Ce qui m’intĂ©resse plus, c’est de voir que, ce que je SiĂšcle des LumiĂšres. Les suite et fin Les commentaires sont allĂ©gĂ©s, les coupes signalĂ©es 
 Retrouvez l’intĂ©gralitĂ© dans nos Chroniques de l’Histoire en citations. Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »1024 VOLTAIRE 1694-1778, ÉpĂźtres DĂ©iste fervent, il s’oppose aux encyclopĂ©distes athĂ©es Diderot, d’Holbach. Il croit Ă  l’éternel gĂ©omĂštre », l’ architecte du monde » L’univers m’embarrasse et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » Il trouve par ailleurs une grande utilitĂ© Ă  Dieu qui fonde la morale 
 Mais il s’en prend Ă  la religion qui crĂ©e l’intolĂ©rance 
 S’il n’y avait en Angleterre qu’une religion, le despotisme serait Ă  craindre ; s’il y en avait deux, elles se couperaient la gorge ; mais il y en a trente, et elles vivent en paix et heureuses. »1025 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 L’auteur admire le rĂ©gime anglais, qu’il eut tout loisir d’étudier, en trois ans d’exil. Il expose les leçons que la France peut en tirer en maints domaines religion, Ă©conomie, politique. Il en a coĂ»tĂ© sans doute pour Ă©tablir la libertĂ© en Angleterre ; c’est dans des mers de sang qu’on a noyĂ© l’idole du pouvoir despotique ; mais les Anglais ne croient pas avoir achetĂ© trop cher leurs lois. »1026 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 
 Ces Lettres philosophiques de 1734 – premiĂšre bombe lancĂ©e contre l’Ancien RĂ©gime », selon l’historien Gustave Lanson – sont publiĂ©es sans autorisation. L’imprimeur est aussitĂŽt embastillĂ©, le livre condamnĂ© par le Parlement Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ©, comme propre Ă  inspirer le libertinage le plus dangereux pour la religion et la sociĂ©tĂ© civile » 
 Les Français ne sont pas faits pour la libertĂ© ils en abuseraient. »1027 VOLTAIRE 1694-1778, Faits singuliers de l’histoire de France Ce n’est pas seulement un trait d’humour. MalgrĂ© son amour de l’humanitĂ©, il se mĂ©fie de la populace » Il me paraĂźt nĂ©cessaire qu’il y ait des gueux ignorants
 » 
 Et dans son Dictionnaire philosophique Distingue toujours les honnĂȘtes gens qui pensent, de la populace qui n’est point faite pour penser. » Le peuple ressemble Ă  des bƓufs, Ă  qui il faut un aiguillon, un joug, et du foin. »1028 VOLTAIRE 1694-1778, Correspondance, 17 avril 1765 CourtisĂ© en tout temps par les dĂ©magogues 
 divinisĂ© par la RĂ©volution, le peuple est souvent assimilĂ© Ă  la populace et ouvertement mĂ©prisĂ© par le mondain Voltaire 
 Dans la mĂȘme veine et la mĂȘme source, lettre du 19 mars 1766 Il est Ă  propos que le peuple soit guidĂ© et non pas instruit ; il n’est pas digne de l’ĂȘtre. » Les mortels sont Ă©gaux, ce n’est pas la naissanceC’est la seule vertu qui fait la diffĂ©rence. »1029 VOLTAIRE 1694-1778, Mahomet ou Le Fanatisme 1741 Ces deux vers seront la citation reine de la RĂ©volution » Mona Ozouf 
 On met volontiers Voltaire en slogans, prenant de-ci de-lĂ  dans des tragĂ©dies aujourd’hui oubliĂ©es, quelques vers sonores comme des mĂ©dailles 
 On ne citerait pas ainsi Montesquieu ou Rousseau, auteurs de systĂšmes plus cohĂ©rents sur le fond, et pesants dans leur forme. Il faut bien quelquefois se battre contre ses voisins, mais il ne faut pas brĂ»ler ses compatriotes pour des arguments. »1030 VOLTAIRE 1694-1778, Lettre Ă  Gallitzin, 19 juin 1773 La grande ennemie de la civilisation est la guerre, boucherie hĂ©roĂŻque » qui dĂ©truit le vainqueur comme le vaincu, mais il y a pire encore, c’est l’intolĂ©rance, la pire erreur politique aux yeux de Voltaire. Sous sa forme religieuse, elle fait encore trop de victimes en France, au siĂšcle dit des LumiĂšres. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »1031 VOLTAIRE 1694-1778, citation apocryphe Il semble paradoxal de finir sur une citation non sourcĂ©e », phrase sans doute jamais Ă©crite, peut-ĂȘtre dite. L’Ɠuvre immense et protĂ©iforme de cet auteur philosophe est si riche en bons et beaux mots ! Mais elle reflĂšte l’homme, sa pensĂ©e, sa vie et mĂȘme son style. D’oĂč la fortune historique et somme toute mĂ©ritĂ©e de cette citation apocryphe. PuGsb.
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  • et si la mort n existait pas